Valentin Vada raconte tout ce que Bordeaux a fait pour lui et revient sur son conflit avec la FIFA

Sujet d’un portrait de la part du média argentin Clarin, le milieu des Girondins de Bordeaux originaire de ce pays, Valentin Vada, retrace son parcours et raconte comment Bordeaux l’a fait devenir footballeur pro, malgré des soucis de parcours. Ce notamment au niveau administratif, alors que Vada, formé au Proyecto Crecer, la filiale des Girondins en Argentine, n’a pas obtenu de licence pour évoluer au FCGB pendant une longue période, gâchant une partie de sa formation.

« A partir de mes 8-9 ans, Bordeaux a commencé à me superviser et ils ont voulu que je m’adapte à la ville, à la formation d’ici et à la vie en France. Donc j’ai appris peu à peu, j’ai voyagé plusieurs fois en France, avec ma famille, et je suis rentré en Argentine. Mais le club a dû montrer à la FIFA que je venais pour le football, sauf que j’ai eu un très gros problème car j’ai été empêché de jouer par la FIFA pendant presque deux ans. Je suis allé au TAS (le Tribunal Arbitral du Sport) à cinq reprises, en Suisse. C’était la galère. J’en ai souffert, j’allais voir mes collègues jouer et je voulais mourir. J’avais l’habitude de dire : ‘Je suis un gamin, je veux juste jouer’. Je n’ai pas regardé l’argent, je n’ai rien regardé, je voulais juste jouer avec mes amis, mes camarades de la formation.

(…) Plusieurs équipes argentines me voulaient : San Lorenzo, River Plate, Boca Juniors… Je pouvais aller dans l’équipe que je voulais, même en Europe. Les Girondins acceptaient que je parte un an et que je revienne, mais ils avaient peur que les équipes argentines ne me laissent plus revenir… Mais avec ma famille on a décidé de rester et d’attendre. Et quand le président du club m’a appelé pour me dire que nous avions gagné, nous avons sauté de joie !

(…) Bordeaux, c’est le club qui m’a formé. Pour moi, cela signifie beaucoup, puisque cela fait presque la moitié de ma vie que je suis ici. C’est formidable pour moi et ma famille car depuis le début les Girondins nous ont soutenus. Ils m’ont emmené là où je suis aujourd’hui et je leur serai reconnaissant toute ma vie. C’est un club qui sera toujours gardé dans mon cœur. »