Un budget à valider, un entraîneur à trouver…

À 99,99% en Ligue 2, le FCGB se traînera une dernière fois de la saison sur les pelouses de Ligue 1 ce dimanche à Brest.

Si en attendant, certains joueurs ont préféré côtoyer les pistes de danse, les artistes bordelais remettront le couverts en Bretagne lors de cette J38.

De son coté, Gérard Lopez continue d’ébaucher le « plan Ligue 2 » dont il devra présenter les grandes lignes financières à la DNCG une première fois avant la mi-juin. Tranché de plus de 35M€, le nouveau budget des Girondins laissera un bon nombre d’employés sur le carré ainsi que les plus vendables des joueurs de l’effectif.

Sa clause de maintien non activée et la réflexion rapidement stoppée par la direction de prolonger l’aventure en Gironde, David Guion ne fera pas de vieux os. À l’échelon inférieur, un sacré défi attend les Girondins. Déjà mal dans sa peau au moment de se remettre en question et de se faire violence pour sauver sa peau, le FCGB devra lutter chaque week-end face à des équipes qui voudront s’offrir un club historique dans leurs statistiques.

Pour se faire et après deux échecs consécutifs dans ces choix portés sur Petkovic et Guion, la direction bordelaise devrait la jouer plus safe. Selon Sud Ouest, le profil d’un entraîneur connaissant la Ligue 2 est déjà validé en interne.

Afin de pousser le profil jusqu’au bout, la direction pourrait aussi jouer la carte locale. Elle enverrait ainsi un premier signe à ses supporters et surtout lancerait une première pierre dans un domaine qu’elle a délaissé : l’identité locale.

Cela tombe bien, des entraîneurs connaissant la Ligue 2 et les Girondins, il y en a. Dernièrement, le nom de Laurent Batlles avaient fuité. Du côté de Pau, les très bons résultats et le caractère de Didier Tholot pourraient être vus d’un bon oeil. Enfin, l’expérience et la grinta d’un Jean-Marc Furlan ne sont pas loin non plus. Encore concerné par une remontée en L1 à jouer, l’ancien bordelais a clamé à plusieurs reprises qu’il préférait jouer une montée en L1 avec un club au budget intéressant plutôt que de jouer la survie d’un autre club à l’échelon supérieur et avec l’un des plus faibles budgets de l’exercice. Alors, si l’on y ajoute la touche FCGB ?

Cependant, l’heure n’est pas encore à un tel sujet. Et Bordeaux en aura un tas à aborder au cours des prochaines semaines et des prochains mois…