Stéphane Martin tire le(s) bilan(s) de sa présidence des Girondins de Bordeaux

Intervenu, hier soir, dans l’émission radio ‘Girondins Analyse‘, sur R.I.G, l’ancien président des Girondins de Bordeaux de mars 2017 à novembre 2018, Stéphane Martin, a d’abord répondu à une question générale sur son bilan à la tête du FCGB :

« Président des Girondins, c’est un job assez intense, très exigeant, et pas de tout repos, encore plus quand les résultats sont compliqués. Mais c’est quelque chose de très obsédant et prenant, surtout quand les résultats ne sont pas là. Donc maintenant que c’est terminé, oui, on souffle et on recharge les batteries, en faisant à nouveau des choses que je n’avais plus le temps de faire.

Après ma prise de fonctions, les 6 premiers mois ont été bons, à la fois la fin de la saison 2016-2017, où on finit 6ème après une belle remontée, et les premiers mois de 2017-18. On pense faire un bon mercato d’été 2017, avec beaucoup d’arrivées et de départs, les choses se passent bien au départ en championnat et puis la lumière s’éteint tout d’un coup. Et là, tout va très vite… Quand vous enchaînez les défaites, vous êtes un peu comme un boxeur sonné, vous prenez les coups et on se demande alors contre qui on va gagner. Au bout d’un moment, c’est vrai qu’on ne sait plus par quel bout prendre le souci et cette période-là a été très dure à vivre pour tout le monde au club. Mais finalement, on a su rebondir.

Comment j’ai vécu le mercato ? C’est forcément la période où, en tant que dirigeant, on a le plus d’impact sur le sportif. Car après, quand la saison commence, les choses sont plus entre les mains des techniciens et des joueurs. Mais c’est exaltant de vivre ça, car on décide, à la fois sportivement et économiquement – car c’est une composante très importante et que de plus en plus de clubs français basent beaucoup leur modèle sur ça, avec notamment le trading de joueurs comme on dit -, de l’avenir d’un club sur une saison. C’est une période qui est parfois très stressante, mais parfois, quand les affaires se passent comme vous le voulez, c’est aussi très positif. »