S. Meïté : « Il reste 9 matches, tout est possible, à nous de porter nos couilles, d’aller de l’avant »

Via GOLD FM, la radio officielle du FCGB, voici la réaction de Soualiho Meïté après le match nul à domicile des Girondins contre Angers (0-0, 29ème journée de Ligue 1). Le milieu de terrain prêté début janvier par l’AS Monaco continue de croire à une belle fin de saison des Marine et Blanc…

« Je ne dirai pas qu’il y a de l’abattement, mais plus de la déception. Ce soir (hier), on part avec un match nul, c’est dommage. C’est surtout dommage de ne jouer que la seconde période, car dès qu’on a mis notre jeu en place on les bousculés, ils ont reculé, ils ont fini le match sur leur ligne des 16 mètres. Nous, on connait notre mentalité : le pressing, essayer de jouer quand on a le ballon ; mais en première période on a senti une équipe fragile, pas stable, ce qui n’est pas dans nos habitudes. Et ça n’a rien à voir avec Angers, car si on joue notre jeu, note marque de fabrique, sur tout le match on les aurait vraiment secoués. Mais on ne l’a pas fait… Je suis vraiment déçu, car on perd deux points pour moi.

Ce soir, il est clair qu’il y a une grosse remise en question à faire, car on joue un concurrent direct lors du prochain match (à domicile contre Rennes, NDLR). En gagnant contre Angers ce soir, nous aurions été en confiance, mais nous ne sommes pas abattus et on va tous se remettre en question pour pouvoir repartir de plus belle. On a eu une belle période, où on a vu qu’on pouvait faire de belles choses quand on jouait tous ensemble, et ce serait dommage de perdre tout ça, car remonter au classement en faisant ça n’a pas été facile. Mais il ne faut pas rester sur cet acquis et montrer un autre visage, ne pas lâcher, car il reste 9 matches et que tout est possible. A nous de porter nous couilles – désolé du terme… – et d’aller de l’avant.

Pourtant, de base, on savait comment ça allait se passer : Angers est une équipe de contre-attaque, ils allaient nous attendre pour contrer. Mais aujourd’hui on n’a pas senti cette agressivité-là chez nous, ce pressing ; nous les avons laissé jouer. Ce n’est pas du tout normal, car on est Bordeaux, on est chez nous, donc on doit faire le jeu. J’ai beaucoup de respect pour Angers, mais normalement c’était à nous de faire le jeu, sur tout le match, car on a un meilleur collectif. Mais nous ne l’avons fait que sur la deuxième mi-temps, alors que si on l’avait fait dès le début du match on reparait avec quelque chose de mieux, je pense. »