René Girard : « Je n’ai pas envie d’arrêter maintenant »

Invité d’RMC il y a quelques minutes, l’ancien milieu de terrain défensif des Girondins de Bordeaux dans les années 80, René Girard, a donné de ses nouvelles. Revenant, rapidement, sur son « échec » (il a lui-même utilisé le terme) à Nantes ; qui est « comme souvent dû à la même chose et à la même personne (le président Waldmer Kita, NDLR), dans un club compliqué, où personne ne reste » ; le coach au caractère bien trempé qu’est Girard affirme vouloir se trouver un dernier challenge, lui qui est sans club depuis 2016 et son renvoi du FC Nantes.

 

« Comment je vais ? Très bien. La santé va, il fait beau, je suis avec ma famille. Et ça fait du bien de couper avec ce beau petit monde du football. Mes projets ? je veux, tout simplement, faire un dernier petit tour de piste, et trouver quelque chose qui me convienne pour essayer de bien finir. (…) Nîmes ? Je crois que les personnes en place font du très bon travail (promotion en Ligue 1, NDLR), et ils travaillent en nombre réduit, donc je ne vois pas pourquoi ils changeraient dans l’immédiat. L’exotisme ? Oui… Mais avec l’âge (64 ans, NDLR), vous savez, on devient plus difficile, car je pense au cadre mais aussi et d’abord au challenge sportif. Après, au début, vous savez, on pense toujours faire le bon choix quand on signe quelque part. Mais on ne se rend compte de la réalité que quand on est sur place. En tout cas, je n’ai pas envie d’arrêter maintenant, je veux mettre mon peps au service d’un club qui me fera confiance. Là, ça bouge, un peu, mais en foot il faut être sûr des choses. Pour l’instant, ça discute, et je ferai le choix que me semblera le meilleur pour moi.

 

Si je suis l’actualité de mes anciens clubs ? Oui, dans l’ensemble. A Lille, ça s’est plutôt bien passé, on avait obtenu une troisième place. Mais le club était plus – et on le voit maintenant – dans une optique d’être légué que d’optimisation de son potentiel. Sinon, je reste fidèle à Nîmes, mon club d’origine, celui qui m’a formé. Quant à Montpellier, c’est mon club de cœur, je vais à tous les matches à La Mosson et j’y serai encore contre Troyes ce weekend. Pour un Sudiste comme moi, aimer Nîmes et Montpellier, c’est pas mal. »