Plus d’infos sur Michel Preud’homme, présenté en Belgique comme LE futur entraîneur de Bordeaux

Après le renvoi annoncé de Jocelyn Gourvennec et de son staff, le Belge Michel Preud’homme est présenté par la presse de son pays comme son successeur dans les prochains jours.

S’il est méconnu en France, car il n’y a encore jamais entraîné, celui qui a des attaches personnelles à Bordeaux et y passe beaucoup de son temps n’est pas vraiment un entraîneur débutant. Âgé de 58 ans, ‘MPH’ a gagné des titres dans tous les clubs qu’il a entraînés : champion de Belgique en 2008 avec le Standard de Liège, vainqueur de la Coupe de Belgique en 2010 avec la Gantoise, vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 2011 avec le FC Twente, champion d’Arabie Saoudite avec Al-Shabab Riyad en 2012 et vainqueur de la Coupe de Belgique 2015 puis, encore, de son championnat national, en 2016 avec le FC Bruges. La gagne est donc un élément qui caractérise la personnalité de cet homme, ancien grand joueur de foot au poste de gardien de but de 1977 à 1999 (il a notamment remporté feu la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe en 1988 avec… le FC Malines !).

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Réputé comme un entraîneur (très) dur et exigeant, plutôt friand de tout ce qui est préparation mentale (et aussi de l’analyse psychologique des joueurs lors des choix de recrutements), avec des principes de jeu plutôt offensifs mais un style assez vertical et direct, Preud’homme semble aussi être un personnage haut en couleurs.

Voici notamment ce qu’il déclarait à la presse belge en avril dernier :

« Je tiens tout ça de ma formation au Standard : depuis tout petit, on ne nous disait qu’une chose : il faut gagner. À cela s’ajoute ma personnalité : je dois tout faire le mieux possible, ça me ronge, même la nuit le foot me réveille. Quand je joue aux cartes ou au golf, c’est pour gagner, sinon ça n’a pas de sens. Je suis capable de relativiser… mais pas tout de suite après un match, il me faut du temps pour digérer. Mais j’accepte la défaite quand je vois qu’on a tout fait pour l’éviter et qu’on a respecté nos engagements. (…) Mes pétages de plomb envers les arbitres ? J’en ai assez qu’on me ressorte ça chaque fois : ça fait un an que je n’ai plus explosé sur un arbitre, c’est la preuve que je change. Je ressens toujours ce sentiment d’injustice, je bouillis à l’intérieur, mais je me dis de laisser tomber, qu’on ne peut rien y changer. À 58 ans, je deviens philosophe ! »