Olivier Dacourt : « Plutôt optimiste, mais attention à ne pas s’enflammer »

Olivier Dacourt, ancien milieu international français formé au Racing Club de Strasbourg, répond aux questions du site officiel du RCSA avant la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux. Avec le club alsacien, Dacourt a justement gagné la Coupe de la Ligue : en 1997, avec une victoire aux tirs au but contre… Bordeaux.

Extraits :

« Si on parle de douzième homme, la Meinau en est véritablement un. On le voit d’ailleurs cette année. Si le Racing réalise de bonnes performances et est capable, comme ce fut le cas samedi avec Kenny Lala, d’arracher des victoires en toute fin de match, c’est parce que derrière il y a tout un stade qui pousse. Même fatigué, il y a ce soutien moral qui peut te donner des ailes. Avoir la Meinau derrière toi, c’est incroyable… Oui, incroyable ! C’est grâce à ce stade si l’année suivante, nous étions arrivés à battre des équipes comme Liverpool ou l’Inter Milan en Coupe d’Europe. C’était le feu !

Je crois que le club a retrouvé sa place logique dans l’élite du football. L’Alsace est une terre de football, avec de véritables passionnés. Strasbourg fait partie de l’histoire du football. Les voir en demi-finale de la Coupe de la Ligue, c’est beau ! Quand le Racing va, les Strasbourgeois sont heureux ! Les joueurs actuels doivent être sereins, tout simplement. En championnat, ils démontrent chaque week-end qu’ils ont du talent. Et surtout, il faut qu’ils en profitent un maximum de ces moments-là. On ne joue pas si souvent que ça des demi-finales ou des finales. A la fin de sa carrière, ce sont ces matches-là que l’on va regarder. Il ne faut pas avoir de regrets, tout donner jusqu’au coup de sifflet final.

(…) La demi contre Bordeaux. Le plus important, c’est qu’il n’y ait pas d’excès de confiance parce qu’en championnat tout se passe bien. Après, sur le terrain, avec le public de la Meinau derrière, je suis plutôt optimiste. Mais attention tout de même à ne pas s’enflammer. Je suivrai évidemment la rencontre, et avec attention. Il y a toujours une certaine fierté à voir son club formateur à cette place. Et je tiens à féliciter Marc Keller (dirigeant) pour son excellent travail. »