Nisa Saveljic : « Développer un pont entre la France et les Balkans »

Interviewé hier soir par l’équipe de l’émission radio ‘Girondins
Analyse’ (le podcast et les retranscriptions arrivent très bientôt sur G33
!), l’ancien défenseur bordelais Nisa Saveljic a aussi donné un entretien à Foot Mercato.
Champion de France 98/99 avec Bordeaux, celui qui a aussi joué en
faveur de Sochaux, Bastia, Guingamp ou encore du Partizan Belgrade passe ses diplômes d’entraîneur et réaffirme vouloir aider un club pro, en occupant des fonctions précises.

«
Quand j’ai arrêté le football, j’étais fatigué, j’ai pris un peu de
recul pendant deux-trois ans. J’ai profité de ma famille, je suis
donc reparti au Monténégro. Je suis revenu discrètement dans le
milieu du foot. J’ai travaillé dans les pays de l’ex-Yougoslavie, j’ai
conseillé certains agents et certains clubs au sujet de jeunes joueurs
.
J’ai décidé de passer l’examen d’entraîneur de l’UEFA. Je l’ai eu avec
une très bonne note. (…) Lorsque tu sais bien t’entourer, tu peux
vraiment faire ressortir ta personnalité. Il faut de la compétence et aussi de l’intelligence. Quand je vois la génération de jeunes entraîneurs, ça me donne envie ! Comme
j’ai beaucoup travaillé avec les jeunes au Partizan, je suis ouvert. Je
suis ouvert pour prouver mon expérience et mes qualités et m’appuyer
sur mon réseau. Je suis ouvert à toutes propositions : entraîneur de jeunes, recruteur, conseiller ou directeur sportif ; mais pas agent.
Je suis ouvert pour travailler sur mon réseau, notamment avec Predrag
Mijatovic, un bon ami, qui croit en mes idées. J’étais plus discret ces
derniers temps, mais je suis prêt à revenir, en France ou aux États-Unis.

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Je
travaille déjà beaucoup avec certains présidents de clubs, avec
certains agents. Maintenant, j’attends des offres concrètes. Je suis
vraiment prêt. C’est un gros défi, mais en étant bien entouré, avec mon
intuition, mon expérience, je suis décidé à relever un nouveau
challenge. Aux Balkans, je pourrais travailler sur les jeunes
,
comme le font Porto ou Monaco. C’est envisageable. Il y a des écoles de
formation remarquables là-bas, comme le Partizan Belgrade ou l’Étoile
Rouge de Belgrade, le Dinamo Zagreb, l’Hajduk Split, etc. Si les clubs
français sont intéressés, ça peut être envisageable. D’autres clubs
européens, comme Benfica ou l’AC Milan, n’hésitent pas à le faire et à
organiser des écoles d’été là-bas pour découvrir des talents. Avec mon nom, mon expérience et ma Licence UEFA, je peux être très utile à des clubs en France.
Il y a quelque chose à développer sur ce marché-là, c’est sûr. Je
connais bien les mentalités, j’ai de bons contacts dans ces
fédérations-là. Il y a vraiment quelque chose à faire pour développer un
pont entre la France et les Balkans. Je suis très motivé. L’idée
est aussi d’amener les joueurs et joueuses talentueux des États-Unis
vers l’Europe tout en développant les marques des clubs
outre-Atlantique. Le potentiel est énorme
. Aussi bien au niveau
du football masculin que féminin, qui se développe très rapidement en
France ces temps-ci. Je suis sur la bonne voie. J’ai repris les
contacts. Le football est en pleine expansion aux États-Unis
. »