Nicolas Maurice-Belay : « Ce que je vis avec Mérignac-Arlac, c’est un kif ! »

À l’honneur dans Girondins Analyse sur Twitch, Nicolas Maurice-Belay est revenu sur son nouveau métier d’éducateur adjoint des U18 de Mérignac-Arlac.

L’ancien ailier des Girondins évoque son ‘kif’ de découvrir ce métier et aussi ce qu’il lui reste à apprendre :

« J’ai eu une période assez difficile entre ma blessure de 2016 en fin de contrat à Bordeaux, j’étais déjà un peu dans une fin de carrière. Je n’étais même pas sur de pouvoir reprendre avec mes problèmes de genou. La preuve, je n’ai pas pu reprendre au haut niveau. Cela trottait dans ma tête à cette période-là par rapport à mon parcours : j’étais en pré-formation à l’INF Clairefontaine, je suis passé par la formation à Monaco. Forcément quand tu as vu ça toute ta vie et connu un nombre incalculable d’entraînements et que tu as aimé ça, ça trotte dans ta tête pour le jour où tu arrêtes ta carrière. »

« J’ai une année chargée qui m’attend avec pas mal de devoirs à faire (rires). Ce diplôme permet de devenir coach ou même directeur sportif, mais ce qui me tente c’est vraiment d’être sur les terrains. À terme, cela dépendra de mes performances. Ce que je vis avec les jeunes de Mérignac-Arlac, c’est une grosse expérience : je suis content, je kiffe ce que je fais ! En tant qu’entraîneur adjoint je peux aussi avoir de l’aide de l’entraîneur principal. Il me laisse gérer quelques séances aussi où il me donne ses conseils. »

« Aujourd’hui, ce nouveau métier est difficile pour moi aussi sur certains aspects. J’ai encore le langage urbain qui colle beaucoup à la jeunesse, et ça c’est un truc qu’il faut éviter pour que les joueurs ne te considèrent pas comme leur pote. En même temps, il faut être très pédagogue car c’est une nouvelle génération. C’est un ensemble de choses qui s’apprend car il faut avoir une gestion des joueurs. Avant, l’autorité de la hiérarchie était globalement respectée, aujourd’hui c’est différent. Ce sont des codes de comportement. Il faut s’adapter, c’est aussi au ressenti. […] Des fois tu ressens quand des personnes te reconnaissent. Il y a du respect envers mon parcours et aussi envers l’adulte que je suis. »

« Je vois dans les yeux de mes joueurs comment ils parlent de Bordeaux : les Girondins c’est quelque chose pour eux ! Je suis en Aquitaine depuis 2011 et tout le monde a Bordeaux dans la bouche même si les résultats font que c’est plus dur d’aimer les Girondins en ce moment mais je pense que c’est une passade. »

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