Marc Planus : « Je serai lié à vie avec les Girondins, c’est écrit, c’est ma deuxième famille »

‘Enfant’ du club des Girondins de Bordeaux, Marc Planus, joueur pro du FCGB – où il a été formé – entre 2002 et 2015, n’est pourtant… toujours pas revenu voir un match de Bordeaux à domicile depuis la fin de sa carrière de défenseur central. Pour GOLD FM, il explique que c’est surtout à cause d’une espèce de pudeur et que jamais il ne lâchera les Marine et Blanc :

« C’est vrai que je ne suis pas revenu au stade depuis la fin de ma carrière. Pas une seule fois. Ce n’est pas du tout parce que je n’en avais pas envie, mais peut-être aussi qu’inconsciemment je ne voulais pas revivre certaines émotions, par rapport au passé que j’ai vécu. Aujourd’hui, c’est une autre aventure pour les Girondins. Et moi, j’étais de l’aventure ‘Chaban’. Mais là il y a une nouvelle équipe, un nouveau staff, qui doit réécrire son histoire, avec de nouveaux joueurs. Mais je reviendrai au stade, peut-être que ce serait une bonne chose d’y revenir pour le Bordeaux – Marseille. Et si Jean-Louis (Triaud) y va, je serai ravi de l’y accompagner. Mais je ne veux pas non plus qu’on se dise que je suis là pour gratter un poste. C’est pour ça que je me fais rare au Haillan. Les textos ça marche bien (sourire), les gens qui m’ont côtoyé passent pas ce canal-là et on continue à se parler, car je ne pourrai jamais casser le lien avec le club.

Je serai lié à vie avec les Girondins, automatiquement, c’est comme ça, c’est écrit. C’est ma deuxième famille. Quand je rentre chez moi, des fois je me trompe et je prends la route des Girondins, du Haillan. C’est un petit rappel, et je me dis alors que je ne pourrai jamais me séparer de ce lien. C’est une belle histoire. Et je suis content de revoir d’anciens joueurs, heureux dans leur nouvelle vie et aussi dans leurs fonctions d’ambassadeurs pour certains, comme Ludovic Giuly à l’AS Monaco. Il m’a dit que c’est le club – son club, où il a passé pas mal d’années – qui l’a rappelé ; donc je me dis ‘Pourquoi pas moi, un jour, à sa place, pour les Girondins ?’… Mais il n’y a aucune pression de quoi que ce soit, et si ça doit se faire, ça se fera naturellement. C’est uniquement comme ça que ça marchera. »