Ludovic Obraniak : « J’ai investi en essayant de me diversifier au maximum »

Questionné par Le Sport Business, l’ex joueur offensif des Girondins de Bordeaux entre 2012 et 2014, Ludovic Obraniak, désormais retraité des terrains… professionnels, donne sa vision du monde du football actuel et aborde sa reconversion ; lui qui est désormais consultant pour La Chaîne L’Équipe… et entrepreneur curieux :

« J’ai eu la chance, entre la fin de ma carrière de footballeur et le début de ma pseudo-carrière journalistique (sourire) – car je suis encore novice dans ce métier -, de pouvoir rencontrer RMC ; qui m’a mis le pied à l’étrier en tant que consultant et commentateur. En fait, le changement il s’est fait sur ma dernière année à Auxerre, où ça s’est mal passé, et les 4 derniers mois j’avais décidé de finir avec les jeunes plutôt que de rester en pro et que ça se finisse très mal. Alors les weekends, comme je ne jouais pas, il m’arrivait d’aller travailler pour RMC, notamment pour l’émission ‘Le Vestiaire’, où j’ai été consultant une dizaine de fois pendant mes 4 derniers mois de carrière de joueur. Alors, quand ça s’est arrêté, j’ai décidé d’enclencher en intégrant l’équipe de ‘L’After Foot’, qui m’a donné énormément de visibilité et de matière à pouvoir me développer sur le plan du consulting, avant d’aller à L’Équipe.

Là, avec la crise (du coronavirus), je suis impacté, oui, totalement, mais un peu comme tout le monde j »ai l’impression. Il y a des priorités pour la chaîne et notamment pour ses journalistes en CDI, donc nous, les consultants, on est un peu… on tourne en fait. Donc sur le rythme des apparitions, c’est vrai que je ne suis là qu’une fois toutes les deux semaines environ, alors qu’avant c’était trois jours par semaine. Mais la semaine prochaine ça devrait changer, car je serai de nouveau à l’antenne une fois par semaine ; tout en restant confiné à la maison.

Si j’ai investi dans des entreprises à côté en plus de ma reconversion ? J’ai toujours été forte tête, c’est à dire que je n’ai jamais essayé de suivre les gens qui tournaient autour de nous et nous disaient que ça rapportait de faire ça ou ça… Moi, j’ai toujours pensé que si j’avais un bon plan, je ne le faisais pas partager à tout le monde. Ça me semblait logique (sourire). Donc j’ai évité de suivre ces courants-là et j’ai fait mes conneries par moi-même (sourire), ce qui m’a permis d’acheter de l’immobilier trop cher ou pas au bon emplacement. Mais petit à petit, j’ai appris de mes erreurs, puis en rencontrant ma femme on a décidé d’investir sur une résidence principale et secondaire et de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. J’ai fait un peu d’art, j’ai investi dans du vin, dans des placements boursiers ; dans différentes choses, en essayant de me diversifier au maximum. »

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