Les regrets de Dugarry concernant ses bagarres durant sa carrière de joueur

Il l’admet volontiers, Christophe Dugarry n’a pas un caractère facile et a parfois été « insupportable », surtout en tant que joueur. Dans « Le Vestiaire » (SFR Sport) d’hier, l’ex attaquant des Girondins, après avoir avoué il y a quelques jours s’être battu avec Eduardo Costa à Bordeaux, a concédé avoir eu d’autres accrochages assez chauds durant sa carrière, citant alors un exemple en Italie. Et avouant l’avoir vite regretté après-coup.

« Mon embrouille la plus mémorable ? Il y a eu celle à Bordeaux, oui, mais aussi, à l’époque où je ne jouais pas beaucoup au Milan AC, je m’étais battu avec le gardien, Sebastiano Rossi. Enfin, je me bats… On se met deux ou trois gifles quoi… Pour rien du tout. J’arrive au Milan AC, je ne joue pas beaucoup, je suis blessé, et quand je joue un peu je m’embrouille avec un mec… Je suis vraiment un naze (il soupire, rigole un peu). Mais c’était humain, car il faisait exprès de s’en prendre à moi. A cette époque, le Milan vivait une période un peu délicate, j’étais une cible facile, je venais d’arriver… Et il y avait quelques titres : ‘Les étrangers créent la zizanie au Milan AC‘, ‘Trop d’étrangers’… Quand ça ne marche pas bien dans un club comme ça c’est toujours la faute des étrangers.

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(…) Mais voilà, j’étais rentré lors d’un match à Rome où on perd 3/0 et il s’en était pris à moi. Je rentre, je demande un ballon qu’il ne m’envoie pas et il me dit d’aller me faire foutre, donc on finit par se chamailler… Mais je n’ai aucune excuse, car je dois garder mon sang-froid, quoi qu’on me dise. A un moment donné, si on veut faire de la boxe, on va en faire, mais on doit garder son sang-froid. Surtout pour des trucs comme ça. Quand il y a des choses importantes, il faut montrer son caractère, pas de problèmes, mais là… C’est naze, c’est nul, tu te fais remarquer, repérer, pour rien, tu t’affiches pour une broutille. Et quand tu rentres chez toi tu te dis : ‘Mais qu’est-ce que tu fais ? Tes idiot ?!’… »

A un autre moment de l’émission, Frank Lebœuf, aussi présent en plateau a aussi ravivé le souvenir d’une engueulade sur le terrain avec « Duga », en équipe de France. Lebœuf explique qu’il avait préféré calmer le jeu, connaissant la mentalité de son coéquipier, qui conclut avec humour.

« Par contre, j’ai quand même une qualité, c’est que je ne suis pas rancunier. Je peux m’énerver, mais 10 minutes ou une heure après, voilà, c’est oublié. Je ne suis pas du tout rancunier. »