Les bons souvenirs bordelais d’Olivier Auriac, avant FCGB – SCO

Lors du numéro d’hier de ‘Top Girondins‘, sur la radio ARL, l’ancien milieu formé à Bordeaux, Olivier Auriac, qui a surtout fait sa carrière ensuite au Stade Brestois 29 puis à Angers SCO, revient sur son passage au FCGB. Actuel entraîneur des U16 du SCO, le Charentais d’origine, qui voit un succès angevin 1-0 à Gallice ce soir, pour la 35ème journée de Ligue 1, explique avoir gardé une attache affective à Bordeaux, même si c’est ailleurs qu’il a surtout percé.

« Quels souvenirs je garde de Bordeaux ? Plutôt de bons souvenirs. Je suis arrivé en U15, on a été champion de France pour mon première année, puis j’ai intégré les équipes de France e jeune et signé un contrat aspirant. On a ensuite été vice-champion de France en U17 et fait demi-finale du championnat de CFA. J’ai aussi goûté un peu au monde pro (12 matches entre 2001 et 2003), j’ai eu l’occasion de découvrir ça, d’être dans le groupe en Coupe de la Ligue, pour la finale gagnée en 2002.

Des éducateurs marquants ? J’en citerai 3. Et même 4. Jean-Jacques Gresser, qui s’occupait de la préparation athlétique chez les jeunes, puis Philippe Lucas, qui m’a donné beaucoup de confiance, mais aussi Jean-Louis Garcia et enfin Patrick Battiston, qui ont été des personnes très importantes pour moi, durant la fin de ma formation. Mon départ à Brest, en 2003 ? C’est simple. J’étais en manque de temps de jeu. Ça faisait déjà 2 ans que je m’entraînais en pro mais que je devais redescendre en CFA. Donc, voilà, j’avais l’envie d’un nouveau challenge, et le Stade Brestois est arrivé, avec un beau projet, les moyens de monter en Ligue 2. Donc j’ai accepté et on a réussi à tenir la cadence pour monter. Je suis vraiment passé pro là-bas. là-bas

Si je suis toujours l’actualité et les résultats des Girondins de Bordeaux ? Oui, bien sûr, car je suis toujours attaché à ce club. J’y suis resté des années, ce club m’a marqué, et je connais encore pas mal de monde à Bordeaux. C’est une fierté d’avoir été formé aux Girondins et d’avoir pu y évoluer. Mais pour le match de demain (aujourd’hui, NDLR) – même si je me ferai forcément des ennemis d’un côté ou de l’autre – je ne vais pas dire match nul… Donc, allez, 1-0 pour le SCO. «