Laurent Perpigna et Thibaud Baccomo expliquent comment les UB vivent la transition « Lescure – Gallice »

En marge de leurs analyses d’avant LE Bordeaux – Marseille des 30 ans des UB 87, les deux responsables Ultramarines que sont Thibaud Baccomo et Laurent Perpigna ont, sur Girondins TV, expliqué comment ils vivaient encore, au bout de 2 ans et quelques, le passage dans le nouveau stade.

THIBAUD : « Il faut poser et reposer les meubles, changer la disposition plusieurs fois pour trouver ses marques. Mais, pour commencer, et vu qu’on ne reconnait pas le naming, on lui a donné notre propre nom : le stade René Gallice. Sinon, on a pu commencer à faire nos tifos à l’intérieur, l’ambiance y est bonne, et donc on s’y habitue plutôt bien, oui. »

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LAURENT : « C’est un bel outil ce stade ; pour les supporters je veux dire… Lescure a beau être un stade que l’on chéri tous toujours autant, il n’était pas adapté au mouvement ultra. La tribune est très plate, donc quand vous faites un voile on ne voit pas forcément ce qu’il y a dessus. Pour l’ambiance, il n’y a pas de toit, donc pas de résonance. Pour l’animation, les conditions dans le nouveau stade sont donc bien plus optimales.

Après, je pense que le plus difficile ça a été, avec le recul, de vraiment tourner la page. Il y a certains supporters qui ne l’ont jamais tournée, qui sont restés trop attachés à Lescure et qui refusent de se rendre au stade René Gallice. Ils sont peu nombreux, mais il y en a. Il est vrai qu’aujourd’hui, on est dans un stade qui n’a pas d’histoire. Et c’est difficile d’ouvrir cette nouvelle page, tout simplement. On est très attachés au patrimoine de ce club, et pour beaucoup de supporters c’est un effort considérable de se projeter dans le nouveau stade. Pour nous, après ‘Adieu Lescure’, ça a évidemment été très dur aussi, car on y avait tous nos premiers souvenirs, à la fois personnels et collectifs.

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Mais on s’est forcés à regarder devant, car regarder derrière n’amène rien de bon : on risque de vivre sur son passé, sur son patrimoine, alors que l’objectif premier des Ultramarines ce n’est pas de regarder ce qu’on a fait dans le passé, mais de regarder devant, de savoir ce qu’on fait dans le futur et comment on accompagne cette équipe. Notre place, elle est auprès du club des Girondins de Bordeaux, où qu’il joue. Donc forcément, on n’avait pas le choix… Il fallait se déplacer là-bas ; où la tribune du Virage Sud est fort agréable et nous permet de mettre une belle ambiance. Tout ce qu’il manque, maintenant, c’est un match-clé, un match-repère, qui marque le début d’une vrai construction historique ; car c’est vrai que depuis qu’on est dans ce stade on n’a pas encore vécu de grand moment sportif. Malheureusement… »