L. Perpigna : « Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost ne peuvent plus se cacher »

Dans la continuité de son tweet d’après « match » contre Caen, Laurent Perpigna est revenu, dans les colonnes de Sud Ouest, sur le fait du match côté supporter : les Ultramarines et le Virage Sud quittant le Stade René Gallice à la 80ème minute de jeu.
« Vous savez, ce n’est pas facile de chanter un soir de déroute. Pourtant, nous qui sommes toujours là dans les moments difficiles, nous l’avons fait. Mais au troisième but, ce n’était plus possible. Au quatrième but, la farce était terminée. Nous avons voulu faire sentir aux joueurs tout notre mépris, alors nous sommes partis. À un moment, il faut un électrochoc.« 
Jean-Louis Triaud et Nicolas De Tavernost sont aussi clairement visés, comme les coupables de la situation sportive calamiteuse du FCGB :

« La saison avait mal débuté avant même de débuter, avec un recrutement proche du néant et la perte d’une pièce maîtresse comme Mariano. On a vite vu les symptômes d’une équipe qui ne tenait pas la route. (…) Nous avons tout essayé, depuis la grève de l’ambiance jusqu’à l’accueil hostile à l’aéroport. Aujourd’hui, on est un peu désemparés, pris au dépourvu. Ces joueurs font honte à tous ceux qui aiment le club.

(…) Il faut une remise en cause totale à tous les échelons. Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost ne peuvent plus se cacher. Beaucoup de clubs ont moins de moyens que Bordeaux et font du meilleur boulot. Regardez en Ligue Europa, on est éliminé par le 5e du championnat suisse ! On ne jette pas la pierre à Willy Sagnol, vu l’effectif qu’il a, je mets au défi quiconque de faire mieux. On en veut surtout à ceux qui n’ont pas fait le boulot à l’intersaison, à ceux qui essaient de nous faire croire qu’un joueur de retour de blessure peut être considéré comme une recrue (Cheick Diabaté, NDLR). (…) Je ne sais pas ce que souhaite faire l’actionnaire (M6, NDLR), mais je pose la question : qui voudrait reprendre un club qui a réussi à vider son stade en moins de huit mois ?. »