Jemmali : « M’éloigner du foot »

Retraité depuis 2010 et un passage de 2 ans au Grenoble Foot 38 après 11 saisons à Bordeaux (plus de 300 matches entre 1997 et 2008), l’ancien défenseur David Jemmali (38 ans) explique, pour le site de So Foot, comment il vit sa fin de carrière et sa nouvelle expérience de gérant d’une salle de jeux… Installée ans la région bordelaise, forcément !

« J’ai arrêté ma carrière en 2010, à Grenoble. Avec ma femme, que j’ai rencontrée là-bas, on est revenu vivre dans la région bordelaise. Comme j’avais décidé de prendre un an ou deux de recul, parce que j’avais besoin de souffler, j’ai pris le temps, j’ai voyagé et j’ai profité. Parce qu’après 17 ans de carrière, ça commençait à me peser. Je me suis dit que je pouvais essayer de monter un truc au Pian-Médoc, dans une zone en plein développement. J’ai eu l’opportunité de proposer plusieurs concepts, sachant que j’avais aussi pensé à ouvrir un complexe de foot en salle, comme mon ami Franck Jurietti l’a fait il y a quelque temps. Mais le maire n’était pas très chaud pour ça, et il n’avait pas tort. C’est donc un complexe franchisé multi-loisirs « Metropolis », avec laser blade, jeux d’arcades, billards, qui est né. »    

Le champion de France 1999, double vainqueur de la Coupe de la Ligue (2002 et 2007) mais aussi international avec la Tunisie (10 sélections en fin de carrière) révèle également ne pas avoir voulu continuer dans le football, en tant qu’entraîneur… ou autre, pour ne pas avoir à fréquenter la « génération d’aujourd’hui ». Des jeunes aux manières pas vraiment au goût de ce bosseur au tempérament sanguin :

« Je découvre le métier de chef d’entreprise et ça ne me déplaît pas, bien au contraire. C’est une nouvelle vie… Je ne me voyais pas dans le foot. Entraîner ? Tout le monde me disait de vite passer les diplômes, mais moi, avec la génération d’aujourd’hui : les têtes à claques, je peux pas ! Je préfère donc m’éloigner du foot, plutôt que de ne pas prendre de plaisir. Je suis pas comme certains, à balancer des gifles de partout à travers les médias, mais bon, quand même »