Jaroslav Plasil parle de l’évolution de son jeu, de son rôle et de la transmission aux jeunes joueurs

Ravi de rejouer régulièrement comme titulaire, mais encore évasif quant à une possible et nouvelle prolongation de contrat, alors qu’il arrive en fin de bail, à 36 ans, et prépare déjà sa reconversion comme formateurJaroslav Plasil a aussi, durant sa conférence de presse d’avant Saint-Étienne – Bordeaux, dû répondre à une question sur Jules Koundé. 17 ans séparent l’expérimenté milieu tchèque et le jeune défenseur central des Girondins, mais Jaro se reconnait un peu en son jeune coéquipier, dont il souligne la qualité sportive et aussi la mentalité, qui correspond finalement à tout ce qu’il évoque.

 

« Dans l’idéal, il faudrait qu’on se secoue tous les jours, que chaque joueur se mette un peu la pression tout seul, pour qu’on soit tous au taquet pendant toute la saison. Mais c’est, forcément, plus facile à dire qu’à faire, comme c’est facile de poser la question de ce qu’il a manqué. Mais moi, je ne sais pas trop, précisément, il faudra voir en fin de saison, tout bien analyser, avec le club. (…) Mon jeu ? Avec l’âge, forcément, mon jeu a changé un peu… Mais je veux surtout être utile pour l’équipe, c’est tout. Et puis jouer en ‘sentinelle’, c’est bien, quand on a le ballon (sourire).

R. Perrocheau / L’Equipe

(…) Le fait de commencer à entraîner les jeunes, ça m’apporte aussi, beaucoup, car j’ai envie de transmettre. J’ai été jeune moi aussi, un peu, à une époque (sourire), donc je veux donner et apprendre aux autres ce qu’on m’a appris. Je veux que les joueurs venant s’entraîneur pensent d’abord au plaisir, après, le travail, c’est normal ; mais si on y va avec l’envie ça change tout. Mais en tout cas, je sépare vraiment le fait de jouer avec le fait d’avoir commencé à entraîner. Après, ce qui se passe sur le terrain, ça y reste. Des fois, on crie, on donne des conseils, mais on vise le joueur, pas la personne. Et les jeunes du groupe pro sont à l’écoute, je trouve, car c’est important. Moi, quand j’étais jeune, j’écoutais ce que disaient ceux qui avaient plus de vécu. Mais bon, chacun fait ce qu’il veut… (…) L’éclosion de Jules Koundé ? Il est bluffant, vraiment. Je le trouve très, très bon. C’est une très bonne surprise. Alors à lui de travailler, justement. Et de continuer. Mais il est vraiment très bien lancé. »