J. Rothen : « Que ces clubs vivent la galère, pour revenir à des valeurs »

Répondant à l’ancien bordelais Christophe Dugarry, sur le sujet des dérives du trading,  Jérôme Rothen va dans le même sens que lui. Et devinez quel club il prend en ‘exemple’ ?

« Je suis très remonté. Bon, le trading c’est n’est pas nouveau, on ne le découvre pas en France car Monaco l’a commencé et que d’autres ont suivi. Il y a beaucoup de clubs qui, même s’ils ne le disent pas ouvertement – ce que Lille a au moins fait -, ne font que ça aujourd’hui pour essayer d’y arriver, et ils n’y arrivent pas beaucoup… Je regarde toujours le foot, j’en reste passionné, mais – alors qu’on essaye de tout remettre à plat pendant le confinement – le trading je me dis que ce n’est pas possible, qu’on ne peut pas continuer comme ça. On le voit le bordel que c’est à Bordeaux, on voit le bordel que ça a donné aussi à Monaco avec 70 joueurs sous contrat et là leur envie de se séparer de 30, puis on voit le bordel que ça va être avec le départ de Luis Campos de Lille. Donc, dans un sens, j’espère que ces clubs vont vivre la galère, pour revenir à de vraies valeurs, les vraies valeurs du football, celles qu’on aime, avec de l’attachement aux clubs de la part de certains joueurs, des dirigeants, des entraineurs, avec l’idée d’avoir l’identité club ; sans être obligé d’être un passionné du club en question au départ. Mais il faut, surtout, réussir à mettre en place des valeurs, ne pas penser qu’à l’oseille mais aussi au sportif, en premier. (…) Je n’ai pas envie de voir le football français dans cet état-là, avec des clubs comme ça, qui sont dans la merde jusqu’au cou ! Moi, je suis passionné de football, je me déplace pour commenter des matches, et je n’ai pas envie de voir ça. »

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