J. Gourvennec : « Une carrière est courte et Malcom n’est pas insensible, mais heureux à Bordeaux »

Toujours en conférence de presse ce lundi, et toujours concernant Malcom (qui sera remplacé s’il part en janvier), l’entraîneur de nos chers Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec, ne veut pas en faire une trop grande histoire, mais peste – entre les lignes – sur un dossier »touchy ».

« Je n’ignore pas que Malcom intéresse du monde. Avec lui, j’ai une relation qui se vit au jour le jour. On prépare les matches et les entraînements qui arrivent. Il est impliqué, mais il est aussi ; encore, tout comme à la fin de l’été, ; un peu dans le questionnement, sans être vraiment perturbé. Il se demande qu’elle est la meilleure chose pour lui, son avenir, ce qui n’est pas illogique. Mais s’il se pose des questions et qu’il continue d’être décisif pour l’équipe ça ira. Après, on en a vu d’autres…

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Et vous (journaliste), si Liverpool vous propose d’aller bosser pour eux ? Et bien vous y allez… Voilà. (sourire) Moi, je suis l’entraîneur, et j’ai envie de compter sur Malcom, qu’il nous aide. Mais il n’y a qu’un décisionnaire dans cette histoire, c’est l’actionnaire M6, et Monsieur de Tavernost. Je crois qu’il s’est exprimé sur le sujet ce week-end. Mais le foot reste le foot. Et Malcom, même aux entraînements, quand je le sors sur des oppositions où on est 23 – ça arrive – il n’est pas content de mes rotations. Vraiment pas content. Mais c’est sain. Après, il est respectueux, il sert la main de tout le monde, il aime toujours jouer, et sur ce point il faut comprendre qu’il est joueur dans l’âme, à tous les points de vue. Donc il n’aime pas sortir, tourner, il veut toujours tout jouer. Et il exprime parfois se frustration comme ça.

Aujourd’hui, c’est un jeune joueur qui est sollicité, et pas par n’importe qui… On peut penser que quand il va quitter Bordeaux ce sera pour un gros club en Europe, et voilà. Ce sont des choses auxquelles il est dur de rester insensible, car tous les joueurs savent qu’une carrière est courte. Mais Malcom est heureux aujourd’hui à Bordeaux, et je crois qu’il le montre aux entraînements, en étant toujours pétillant… Mais oui, il n’est pas insensible, et le terme « perturbé » est fort. Puis personne ne serait insensible à sa place. Mais je ne crois pas qu’il ait pris la grosse tête. Maintenant, il reste un demi-mois de mercato… J’espère qu’on réussira à le garder. Mais après, il faut aussi réfléchir un peu… S’il devait s’en aller ? On le remplacerait. »