J. Faubert : « J’ai appris ma sélection devant la TV, je n’avais rien reçu »

Encore une fois, pour ‘100% Ligue 1‘ (VL), l’ex latéral ou milieu droit des Girondins de Bordeaux, Jullien Faubert, a raconté une anecdote de sa carrière de joueur. L’ancien des Marine et Blanc des années 2000 et 2010 revient ici, à nouveau, sur sa première et seule sélection en équipe de France A, puis sur le fait qu’il n’ait plus jamais été reconvoqué ensuite. Plusieurs histoires en une, donc…

« Ma sélection ? Mentalement, c’était quelque chose… J’ai appris ma sélection (en 2006 ; NDLR) devant la télé. Je n’avais pas reçu de courrier ni rien, mais je vois mon nom dans la liste. Et j’ai bien regardé deux fois (sourire) : c’était bien moi. Pourtant, je n’avais pas été prévenu, j’ai vu mon nom sur l’écran et voilà. C’était parti… En arrivant là-bas, j’avais quand même pas mal d’appréhension, car j’étais encore jeune, donc aller au contact de Thierry Henry, Trézéguet, Anelka, Abidal etc. C’était énorme, j’appréhendais, mais les anciens m’ont très vite mis à l’aise. Moi, je suis quelqu’un qui sait se tenir – ce qui se perd un peu de nos jours -, je sais les codes, j’ai appris ça avec le football de l’époque : respecter les anciens, des choses comme ça.

Après, par rapport au maillot… Je suis le petit jeune qui arrive, donc j’ai pris les numéros qui restaient. Le N°10, personne ne voulait le prendre, du coup on me l’a donné. Je l’ai d’abord découvert dans le vestiaire, en allant chercher les équipements, et je me suis dit : ‘Ah ouais, le 10 ?!’… On sait tous la charge qu’il y a sur ce maillot en équipe de France. Mais après cette fraction de seconde tu es dans le maillot, ce n’est qu’un numéro. En tout cas, c’était quelque chose et je me suis dit que ce maillot j’allais le garder. Depuis, je l’ai encadré et… Oui, il vaut très cher (sourire). Ensuite, je n’ai plus été ré-sélectionné. Je pense que c’était une mésentente avec le sélectionneur Raymond Domenech, car lui a estimé que mon départ à West Ham n’était pas justifié, car ce n’était pas un club du Top 3 ou 4. Mais il a lui-même contredit sa philosophie en prenant Pascal Chimbonda après, alors qu’il était à Wigan. Du coup, on ne s’est pas entendu là-dessus, sans même échanger sur ça par la suite, et donc moi je suis passé à autre chose, tout simplement. »

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