Gérard Lopez : « Un certain soulagement pour le club ! »

Présent en conférence de presse, sa première aux Girondins, Gérard Lopez a confié son sentiment de soulagement à l’issue de cette vente du club :

« Il y a un certain soulagement pour le club, je le ressens pour tous ceux qui composent le club. Pour moi, c’est particulier car ça n’est pas la fin de quelque chose, c’est vraiment le début. On sait que la situation telle qu’elle est aujourd’hui, est compliquée pour le football en général, particulièrement en France, qui plus est pour les Girondins de Bordeaux. J’ai pu dire que c’était une opération de sauvetage, ça n’est pas dramatique ou autre mais c’est un challenge. Il faudra le faire à court terme. On n’a pas de temps à perdre. On a un championnat qui va commencer incessamment sous peu, un mercato qui va être très court. »

« Je leur ai dit ce que je ressentais, à plusieurs niveaux. La première chose c’est quelque part de partager avec eux, que on a beaucoup travaillé et que ce n’était pas facile tous les jours, je perçois que c’était encore plus difficile pour eux. Je leur ai fait part du fait que je pouvais tout à fait comprendre et que c’était une des motivations de faire en sorte que ça marche, c’est d’avoir repris cette responsabilité pendant le processus. […] Je leur ai fait part d’un mode de fonctionnement que j’ai et qui est assez particulier . J’ai plutôt l’image d’être cool alors que les gens qui bossent avec moi vous diront l’inverse. Ça n’empêche pas d’être respectueux et sympa vis à vis des gens. Cependant, mes attentes sont très élevées car je suis capable de tout donner pour un projet et j’ai les mêmes attentes vis à vis d’eux. Aujourd’hui, quand je suis au Haillan, des choses peuvent paraitre pas importantes mais qui pour moi elles sont symboliques et que j’aurais du mal à accepter au jour le jour. Quand je vois une fois, un gazon pas bien coupé, un crépis qui est tombé, une vitre cassée, je n’en dors pas la nuit. Il y aura sans doute peut-être quelque fois un choc culturel. Mais après le résultat c’est que les gens se sentent investis car je le suis aussi et les gens qui viennent avec moi aussi. Il n’y a pas d’excuses. Ça reste du football, mais on n’aura pas besoin d’excuses par rapport à ce qu’il y a à faire. »

Retranscription faite par nos soins