G. Rohr : « J’ai toujours soutenu nos supporters, on a besoin des Ultras »

Ce jeudi, l’ancien illustre joueur défensif puis entraîneur et dirigeant des Girondins de Bordeaux, Gernot Rohr, a parlé pendant trois quarts d’heure avec nos partenaires radio de l’émission ‘Girondins Analyse‘ (tous les vendredis, de 20h30 à 22h, sur RIG ou sur le player de G33).

En toute fin de son entretien, qui sera très bientôt diffusé mais dont on vous a déjà relayé quelques bouts, Gernot doit répondre à une question directe et très brûlante vu l’actu

« Est-ce que je soutiens les Ultramarines dans leur combat contre King Street ? Moi, j’ai toujours soutenu nos supporters. Je suis moi-même membre d’un club de supporters, car il y a aussi les Irréductibles, il ne faut pas les oublier, qui ont toujours été là aussi. Je suis dans leur groupe et je suis très proche, aussi, des Ultramarines, parce que quand je vois comment ils supportent toujours leur équipe et comment était le Virage Sud de Lescure dans les années 80 – 90. C’était fantastique… Donc on a besoin des Ultras, mais il faut qu’ils puissent s’identifier avec leur club. Alors il faut un esprit de combativité à tous les niveaux, car on n’aime pas perdre. On a été racheté par les Américains, c’est un fait – il faut quand même trouver quelqu’un qui mette 100M€, ce n’est pas facile ça, surtout dans la région -. Ils doivent payer les salaires maintenant, même quand il n’y a pas grand-monde au stade. Mais l’argent de la télé a lui explosé, donc ça permet d’avoir un budget plus garni. Mais, quand même, il faut investir… Investir dans la formation des jeunes et le renforcement de l’équipe. Et si ça ne donne pas de résultats, il faut comprendre les supporters et éviter de se les mettre à dos. Car ça créé une ambiance désagréable au stade, alors qu’on aime y aller pour voir un bon match, une bonne ambiance, en voyant nos supporters chanter et nos joueurs jubiler.

Mais derrière tout ça, il y a un esprit de simplicité, de confiance, de fidélité aux valeurs du club à avoir. Moi, je ne suis pas à l’intérieur du club, donc je ne peux pas vous dire, mais j’ai deux joueurs nigérians (Samuel Kalu et Josh Maja, dont il est le sélectionneur ; NDLR) qui y sont et me disent parfois ce qui se passe. Sauf que je ne peux pas juger. C’est au président de le faire. Monsieur Longuépée est responsable et c’est à l’actionnaire de lui donner les moyens. (…) Merci à vous, en tout cas, c’était un plaisir de discuter avec vous. Je n’ai pas vu le temps passer tellement c’était prenant cette discussion avec vous. Et je passe le bonjour à tous les supporters du club de mon cœur !« 

Retranscription faite par nos soins