F. Roux, revenu à Bordeaux après 10 ans à Dubaï, reste amoureux du FCGB

Le journaliste David Phelippeau (travaillant pour ’20 Minutes’, à Nantes), l’ex milieu international brésilien du FCGB Fernando Menegazzo et aussi… l’ancien gardien remplaçant aquitain entre 2000 et 2006, Frédéric Roux.

Ce dernier était, lui aussi, dans ‘Top Girondins‘, hier, sur la radio ARL, pour donner de ses nouvelles et clamer son amour pour le FCGB.

Récemment revenu à Bordeaux pour trouver un nouveau challenge, il tire aussi un bilan de ses 10 ans à… Dubaï.

« Mon actualité ? Pendant plus de 10 ans, j’ai pu développer une académie de gardiens de but à Dubaï et j’ai managé une équipe amateure francophone, avec qui on disputait le championnat amateur au plus haut niveau local. Nicolas Anelka et Mikaël Silvestre étaient même venus nous rejoindre pour quelques matches. C’était un honneur et une fierté. Mais bon, au bout d’un moment, le pays me manquait et il était temps pour moi de revenir. Et ça ne pouvait être qu’à Bordeaux, car pour moi c’était impensable de rentrer en France sans revenir à Bordeaux. Pour moi, c’était la fin d’un cycle, et pour rentrer je suis allé là où j’ai vécu mes plus grands moments, sportifs et humains. Même si je ne suis pas d’ici au départ, mais de Nancy, où j’ai débuté, je dis que Bordeaux c’est mon club et ma ville.

(…) Ma fin de carrière ? En fin de carrière, quand j’ai joué à Lyon, c’était particulier de revenir jouer à Bordeaux. J’avais eu un petit pincement au cœur, c’était la première fois que je revenais comme adversaire, sous d’autres couleurs. Mais il fallait faire abstraction, je devais rester professionnel à 100%. Et après ma carrière, j’ai donc choisi Dubaï. Une décision prise en famille, car je n’avais pas trouvé de challenge pour rejouer et que je connaissais l’endroit pour y être allé plusieurs fois en vacances. Il m’a fallu découvrir un autre environnement, je me suis remis en question, j’ai dû m’adapter et professionnellement je me suis imposé : j’ai fait mon chemin, j’ai développé une académie et coaché une équipe.

Le foot à Dubaï ? Dubaï, il y a une majorité d’expatriés, notamment des Anglais, donc même si le championnat local émirati est très peu suivi il y a une grande passion pour le foot, avec un réel engouement. La Premier League et la Liga sont très regardées ; très peu la Ligue 1 ; mais dans tous les hôtels et les bars il y a du foot. Après, je ne suis pas sûr que ça profite au niveau du football de Dubaï, au niveau national, pour qu’il se développe, même avec le mondial 2022 au Qatar, qui va quand même amener un essor. J’ai d’ailleurs été surpris de ce choix, avec le fait qu’on décale la Coupe du Monde en hiver, qu’on doive adapter tous les calendriers. Je ne pensais pas que le Qatar, même s’il y a évidemment de l’argent dans ces pays, pouvait accueillir une Coupe du Monde. »

Bonne continuation à Frédéric Roux pour la suite de ses projets, en Gironde donc !