F. Longuépée encore fragilisé par les réactions de N. Florian et P. Hurmic

Hier soir, encore, lors de ‘L’After Foot‘ d’RMC, Daniel Riolo a ressorti la sulfateuse sur les Girondins de Bordeaux, noyés sous les affaires de mauvaise gestion, les soucis financiers, les craintes sur l’avenir avec un actionnariat (King Street) dont on ne sait pas les projets ni les visages et empêtrés dans des conflits entre la direction en place et l’environnement du FCGB (supporters, médias, anciens, salariés et même, désormais, la municipalité).

Le journaliste, tout de même moins vindicatif que dernièrement, présente là une situation assez factuelle, qui a évolué dans la journée d’hier, et rend encore plus fragile le PDG des Marine et Blanc, Frédéric Longuépée :

« On voit que les politiques s’en mêlent. C’est  étape supplémentaire. Un club de foot, c’est une entreprise, mais ça représente la ville et c’est donc, au moins en partie, une sorte de service public, surtout en utilisant des installations et un stade appartenant à la ville. Alors, que la ville mette son nez dans l’histoire et se rende compte que la direction actuelle donne une très mauvaise image du club et de Bordeaux, c’est un mauvais signe de plus pour les dirigeants. Les gens qui vont au stade, ce sont aussi des électeurs, et si tu as un des deux candidats, Hurmic ou Florian, qui se soucie de l’avenir du club, l’autre va le suivre et les deux vont se concurrencer dans l’intérêt aux Girondins pour séduire les électeurs. Alors, du coup, si les deux candidats au second tour pour la mairie s’y mettent, ça va être compliqué pour la direction. Déjà que le président Frédéric Longuépée semble complètement dépassé… Et en plus, ils veulent voir King Street, sans lui.

(…) Beaucoup se bougent autour de Bordeaux, tant mieux, mais je redis que beaucoup d’anciens emblématiques se planquent encore et devraient sortir du bois pour parler : Ulrich Ramé, Patrick Battiston, Marc Planus… Battiston, il est là depuis très longtemps, mais il ne fout plus rien. Il ne peut pas rester à fermer sa gueule pendant que Bordeaux s’écroule. Ramé, c’est pareil. Il pourrait se rattraper au lieu d’être complice. »