F. Brunet explique en quoi les UB 87 se sentent « trahis », « bafoués » et veut revoir N. De Tavernost

Suite du discours de Florian Brunet (Ultramarines), pour France 3 Nouvelle-Aquitaine, après le communiqué du jour des UB 87 s’en prenant à la direction du club, accusée de changer son identité et de se couper de son public. Florian demande aussi à ce que les responsables des Ultras bordelais rencontrent à nouveau Nicolas de Tavernost, le boss d’M6, actionnaire du FCGB.

« Le dialogue avec le club ? Il n’y en n’a plus depuis cette année, tout à fait. On a eu un dialogue, très intéressant, avec Nicolas de Tavernost début janvier, alors on attend impatiemment une autre réunion avec lui. On la demande depuis la semaine précédant le déplacement à Metz, mais on n’a pas réussi à l’avoir, car pour l’instant Nicolas de Tavernost n’a pas pu nous recevoir. C’est pour ça que nous nous exprimons avant sa venue (demain, jeudi). Mais cette année a été une succession de cassures. Carrasso, l’attitude de Malcom à Paris, Granville, et surtout le soutien inconditionnel et incompréhensible ; pour nous ; de tout le club à Gourvennec. Car dans un grand club comme Bordeaux ce n’est pas possible de perdre 7-10-12-15 matches de suite ; tout simplement.

Un autre épisode grave, pour nous, c’est quand le club est passé en commission de discipline, après le match contre Marseile en novembre, et qu’un représentant du club ; qu’on connait depuis très longtemps, depuis une vingtaine d’années, et avec qui nos relations sont cordiales ; est venu remettre en cause notre poids au sein du club devant la commission de discipline de la Ligue. Pour nous, c’est tout simplement de la haute trahison, et donc avec cette personne-là (Alain Deveseleer, le Directeur Général du FCGB, NDLR) il ne sera plus jamais possible de s’asseoir autour d’une table. On a également été interloqués du manque de réaction de toute la direction, et du président et du directeur technique, Ulrich Ramé, qui n’a jamais réagi. On est surpris de voir qu’il y a eu des critiques contre lui, et qu’à Monaco il passe devant nous, sans daigner nous faire un signe, en montrant du mécontentement, en nous ignorant totalement. Donc ça veut dire quoi ? Qu’il ait très peu apprécié qu’on le critique dans un communiqué, soit . mais il faut comprendre une chose : nous, une seule chose nous intéresse, les Girondins de Bordeaux.

On est totalement bénévoles, on observe un certain nombre de choses, on recoupe des informations, on participe à des réunions – du moins jusqu’à janvier -, même des réunions de crise, comme au lendemain du match perdu contre Montepellier… Donc il ne faut pas s’étonner qu’ensuite on donne notre avis. Et, encore une fois, on le fait de façon totalement désintéressée, si ce n’est pour le bien des Girondins ! Là, non seulement on nous néglige, mais en plus ou nous bafoue. Aller devant la commission de discipline et remettre en cause notre importance, c’est scandaleux. Laisser croupir 24 heures en prison ses plus fidèles supporters sans qu’il y ait la moindre réaction du club, c’est… Mais quelle est cette entité ? Quel est ce club qui oublie ses plus fervents supporters ? Où est la famille Girondins de Bordeaux ? Oui, on est meurtris, parce qu’avec nos 30 ans d’existence, sans vouloir être considérés au-delà de ce qu’on est, on ne veut pas être considérés en-dessous. Car on est conscients de notre importance, du fait qu’on ait participé à écrire l’histoire du club, même récemment, par exemple avec ‘Adieu Lescure’, en 2015. Cette fête gigantesque, on la doit en grande partie aux Ultramarines, à 90%. Et cette année, encore, comme depuis 30 ans, il y a eu un soutien inconditionnel de Virage Sud… Que serait le stade René Gallice sans les Ultramarines ?«