Didier Tholot : « Finir la saison en apothéose avec les Girondins, c’était une revanche »

Au micro de 100% Girondins (France Bleu), Didier Tholot a évoqué ses souvenirs de la vie de groupe des Girondins d’ne époque inoubliable :

« On ne l’oublie pas, non. Ça a été une saison de tous les paradoxes en ce qui me concerne. Je venais de Martigues ou j’ai fini à deux reprises meilleur buteur français. Je suis venu pour essayer d’accrocher le coq au moins une fois sur la poitrine. Finalement, le 31 août, en allant à l’entraînement, quelqu’un me brûle le feu rouge devant. Je sors avec la hanche cassée, sept côtes cassées et le genou entaillé. Je reste cinq mois à ne pas savoir si je pourrais rejouer au football. Finir la saison de cette façon, en apothéose, vivre des moments comme ça, c’était aussi pour moi une revanche par rapport à tout le travail que j’avais fait. J’ai été très bien accompagné pour récupérer. C’est une année que je n’oublierai jamais. 

Au contact de Gernot Rohr, l’ancien attaquant des Girondins n’oublie pas non plus l’apport de son ancien entraîneur pour appréhender de tels événements :

« Contre Milan, il faut parvenir à dédramatiser l’importance du match. Ce qui tétanise le joueur aujourd’hui, ce n’est pas forcément d’avoir aucune qualité. Il a joué le match avant donc il faut essayer de se détendre, de se sortir d’un contexte très pesant par rapport à l’extérieur. L’approche du match, durant laquelle on avait joué au ballon prisonnier sur la plage, durant laquelle Christophe Dugarry avait piqué le bus… Par contre, très vite, on est rentré dans le match. En arrivant au stade, il y avait un monde fou. Bixente Lizarazu nous avait dit qu’ils faisaient des taureaux à côté et c’est ce qui nous a aidé à nous surpasser. » 

Retranscription faite par nos soins