Didier Sénac : « D’un prêt de 6 mois à la base, je suis resté 8 ans »

Nouveau site consacré à la longue et grande histoire de nos Girondins de Bordeaux, ILoveYouRichardWitschge.com (quel joli nom !) propose un entretien fleuve avecDidier Sénac. Entre plusieurs sujets sur sa carrière, sa vision du foot, du poste, de sa réputation et ses récits sur Claude Bez, Aimé Jacquet, le tunnel de Lescure, la saison en D2, Christophe Dugarry, Rolland Courbis etc, l’ancien défenseur central du RC Lens et du FCGB témoigne des bons souvenirs qu’il garde de ses 8 ans en Marine et Blanc.

« Si j’ai conscience d’être apprécié des supporters bordelais ? Je me souviens que j’avais une petite côte d’amour, on va dire. Il y avait même une chanson. Je me sentais vraiment bien dans ce stade (Lescure, NDLR). Les supporters m’aimaient bien et j’appréciais, parce que moi j’ai besoin de ça… dans la vie, je suis quelqu’un de très calme, de tranquille, mais sur le terrain je me transforme. Et quand je sentais le public derrière moi, j’étais surmotivé. Ça dépend de ton caractère quoi. On peut être tétanisé par une grosse ambiance, mais moi ça me transcendait. (…) D’un prêt de 6 mois à la base, je suis resté 8 ans (1987-95, NDLR). Je n’ai rien gagné à Bordeaux*, c’est vrai. Je n’ai pas été champion, j’ai été vice-champion. L’épopée en coupe UEFA, on peut y penser c’est sûr, mais je ne regrette rien. J’ai progressé, j’ai côtoyé de grands joueurs. Deux générations même, puisque j’ai commencé avec Tigana et Battiston et que j’ai fini avec Zidane, Lizarazu et Dugarry. Les Girondins c’était ce qui se faisait de mieux en France, c’était un nom en Europe. J’ai eu de la chance de faire partie de ça, d’être apprécié par mes coéquipiers et par les supporters, et ça a duré 8 années. Je me suis régalé, vraiment. (…) Quand on me demande où j’ai joué, je réponds toujours « Lens et Bordeaux ». Je ne dis pas Toulouse, Créteil… »

On vous recommande vraiment de lire ICI l’entretien complet, très riche !

*Championnat de France de Division 2 en 1991-92, tout de même.