David Terrier : « On trouvait que c’était un bon compromis »

Interrogé sur un communiqué publié par l’UNFP qui évoque la solution de mettre les joueurs en congés payés du 17 au 31 mars, avant de mettre en oeuvre un chômage partiel, le vice-président de l’UNFP, David Terrier, a expliqué ce projet dans l’After Foot sur RMC

« Le titre de L’Équipe ne résume pas notre pensée et le travail que l’on a effectué. Ce qu’on a fait, c’est préconiser ces mesures aux clubs qui pouvaient le faire. Il y a eu un arrêt brutal des joueurs et on trouvait que c’était les protéger puisque la plupart des clubs leur ont dit : ‘Restez chez vous, il faut que vous soyez confinés’, sans leur demander de s’entraîner. Ils prenaient ça pour une coupure. Donc on pouvait entendre que les joueurs soient en congés payés, ce qui permettait pour les clubs qui n’avaient pas utilisé tous leurs congés payés de verser 100% du salaire aux joueurs. Donc nous étions dans notre rôle de les protéger mais surtout d’aller plus loin. Si la trêve et l’intersaison sont moindres, ce qui sera surement le cas, c’est aussi de dire aux clubs : ‘Pensez à utiliser cette option de congés payés, car si vous avez des joueurs en fin de contrat, à la fin vous allez encore devoir débourser de l’argent pour solder ces congés payés’. Parce que ça c’est les règles, ce sont les lois du travail. On trouvait que c’était un bon compromis pour le début, avant de passer bien évidemment en chômage partiel. […] Pour les clubs qui sont déjà passés en chômage partiel ? Les salaires ne sont pas encore versés, on n’est pas encore à la fin du mois, d’autres les versent le 20-25, c’est rétroactif, donc je ne pense pas que ce soit le problème. Après, chaque club a ses problématiques et c’est pourquoi on n’arrive pas à trouver un accord sur comment faire, sur quel principe adopter pour l’ensemble des clubs. Mais nous, tous nos adhérents nous ont demandé une position et voulaient savoir ce que l’on préconisait, c’est pour ça que l’on a fait cette sortie médiatique. On a transmis un document également aux représentants des clubs, aux présidents de clubs, pour expliquer notre démarche et notre réflexion, afin qu’ils la comprennent. »

À noter que les salariés des Girondins sont au chômage partiel depuis ce début de semaine.

Retranscription faite par nos soins