Daniel Riolo : « Plein de gens bossent pour ce club sans être à Bordeaux »

Dans ‘L’After Foot’ d’RMC, le journaliste Daniel Riolo, après avoir chargé Antony Thiodet, est encore revenu sur Frédéric Longuépée, le président des Girondins, plus que jamais sous le feu des critiques. Il termine ensuite en parlant, en vrac, de quelques cas de personnes salariées des Marine et Blanc (300 salariés au FCGB ; NDLR), dont le travail se fait pourtant loin de Bordeaux :

« Le club est scindé entre administratif, sportif et financier. (…) Dans tout ce qu’on a dit, ces derniers jours, au final, on a envie de demander : Longuépée gère quoi ? Soit il n’est pas au courant de tout ce qu’il se passe dans le sportif, les magouilles et tout, et alors  il est coupable de ne pas le savoir, soit il valide car il est au courant et là c’est encore pire. Aux Girondins de Bordeaux, c’est hors-sol, le foot est loin en tout cas. En plus, plein de gens bossent pour ce club sans y être, comme le mec du digital qui travaille depuis Madrid. Aussi, il y a Ollie Waldron, le N°1 de la cellule de recrutement, l’adjoint du directeur sport Eduardo Macia… Lui, par exemple, il vit à Londres et ne vient pas à Bordeaux, car ça ne sert à rien de venir dans le club pour lequel tu travailles. Et il a même fait embaucher son frère comme analyste vidéo, mais il n’est pas à Bordeaux, lui non plus. Voilà, ça ne sert à rien… Enfin, je précise, pour revenir sur la boîte d’Antony Thiodet, celle où se forment les commerciaux ‘de pointe’ recrutés par le club – mais qui ont quand même besoin d’une formation dans son agence -, que sa femme y donne des cours. C’est plus facile de préparer les fiches ensemble, les cahiers, les cours et tout… C’est une entreprise familiale. »

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