Christophe Dugarry réaffirme ses grands regrets que Bordeaux n’ait pas attiré Zinédine Zidane en 2014

Christophe Dugarry a, hier, dans ‘Le Vestiaire’ d’RMC Sport, maintenu sa version concernant son ex coéquipier à Bordeaux et avec la France, Zinédine Zidane, qui était vraiment très proche, selon lui, de venir entraîner les Girondins de Bordeaux, à l’été 2014.

« Je connais un peu le dossier, c’est certainement une question de moyens, mais c’est incroyable que Bordeaux n’ait pas fait Zizou. Il voulait un budget un peu plus important pour recruter certains joueurs, et ça peut sembler des sommes élevées pour le grand-public mais pour le football ça ne l’est pas tant que ça… Lui, il était prêt à venir, à un moment ou à un autre, je pense qu’il était prêt à venir, ça aurait pu se faire, mais à un moment ça a bloqué financièrement car il voulait une enveloppe un peu plus importante pour faire plus que de la figuration. Bordeaux, c’est un club qui a été important pour lui, il restait sur cette idée, avec une ambition. Et puis, comme tous les anciens grands joueurs, il ne voulait pas faire de la figuration. Thierry Henry, à Monaco, ce n’est pas ce qu’il veut… Ce n’est pas dans leur ADN de rigoler, c’est normal.

Si le club avait vraiment voulu, s’était décarcassé, à un moment, la solution aurait été trouvée. En plus, ce ne sont pas des garçons qui ont besoin d’argent, dont le contrat va faire que… C’était, au-delà de ça, une occasion de créer quelque chose dans la ville, dans le club. Je crois que c’était une opportunité à ne pas rater. Il fallait le faire, à tout prix, investir, car ça aurait amené un truc… les joueurs, l’aura, les sponsors, tout ce que tu déclenches derrière ! Mais ce tournant important de la vie du club a été manqué. C’est dommage. Après, même si on a vu ensuite que tout ce qu’il a touché comme entraîneur a marhé, c’était dans un certain contexte, et on ne sait pas si il aurait réussi en commençant aux Girondins. Mais je l’aurais souhaité de tout cœur. Sauf que le club a manqué cette occasion, a raté cette marche et va malheureusement courir après pendant longtemps je pense.

Le bilan d’M6 est, dans l’ensemble, réussi, avec Jean-Louis Triaud en artisan principal, mais je trouve que ça, faire venir Zidane, ça a manqué. C’est, pour moi, le plus gros échec de l’ère M6. Ne pas faire venir Zidane, c’est… On ne pouvait pas ne pas le faire. Ça aurait tout changé, les conditions, l’image. Puis tu t’achetais la paix avec tout le monde ! Les supporters auraient été patients, surtout à Bordeaux, ils auraient eu le temps de travailler. C’aurait été remarquable de faire ça et de vivre quelque chose d’aussi grand, faisant un bien fou à la ville et à la région. C’était ce projet qu’il fallait vendre. »