Camel Meriem : « Bordeaux, c’est vraiment là où j’ai découvert les exigences d’un grand club »

Ex milieu offensif de Sochaux, Bordeaux ou encore Monaco, Marseille et… Limassol (Chypre), son dernier club pro, Camel Meriem (37 ans) a joué ces derniers mois avec l’équipe 3 de l’AS Monaco, en Division d’Honneur Régionale. Pour le site ActuFoot, celui qui compte 3 sélections en Bleu parle de cette expérience et nous retrace sa carrière, très mouvementée, dont son passage aux Girondins, de 2002 à 2005, entrecoupé d’un prêt d’un an à Marseille, en 2003/04.

 

« Je m’entraînais depuis le début de saison. Je connaissais très bien Kévin Ménez (le capitaine), avec qui j’étais en contact depuis pas mal d’années. Et, comme je suis souvent entre ici et Sochaux, ils m’ont dit de prendre une licence. Ils m’ont motivé. Il y a des joueurs que j’ai connus, comme Gaël Givet, avec qui j’ai joué ici, à Monaco. J’ai fait la connaissance de Greg (Grégory Campi, l’entraîneur). Tout s’est bien passé, j’ai pris une licence et j’ai fait quelques matches depuis décembre. Lors de mon premier match, j’ai pris un bon tacle qui m’a causé une entorse qui m’a arrêté un mois (sourire). Après, il y a beaucoup de respect. Quand les adversaires peuvent jouer contre Gaël, Ludo Giuly, qui a joué quelques matches, ou bien moi, ils sont contents de jouer contre d’anciens professionnels. Mais je ne sais pas encore si je vais continuer. Je suis à Sochaux plus souvent qu’ici. Mais que ce soit à Sochaux ou ici, je continuerai à jouer au foot tout le temps. Il y a cet aspect compétition qui reste. J’ai fini ma carrière pro à 36 ans, à l’Apollon Limassol. J’aurais pu continuer, je me sentais bien. Je suis en rentré en France, où je n’ai pas eu de proposition… Ou pas de proposition intéressante plutôt (sourire).

C’est quand on en est sorti qu’on se rend compte de la chance qu’on avait de faire partie de ce milieu-là, du foot pro, de jouer des matches de haut niveau. Donc c’est sûr que ça manque. Mais je suis un fan de foot, je regarde tout le temps tous les matches, que ce soit à Monaco, Nice, Sochaux ou à la télé. Ça reste une passion à la base. J’ai connu pas mal de clubs en France. Ça passe vite une carrière. Je n’ai pas de regret particulier. J’ai connu des bons moments comme de moins bons. Je suis content de ce que j’ai pu réaliser. J’ai eu ma première sélection en Bleu à 24-25 ans. Puis j’ai eu une rupture des ligaments croisés qui m’a coupé dans mon élan. Mais c’est déjà une fierté d’avoir été sélectionné. C’est sûr que, quand on est appelé pour la première fois à 24-25 ans, on espère y aller le plus souvent possible. Ça ne s’est pas passé comme je l’aurais souhaité, mais je n’en ai pas de regret.

 

Bordeaux ? C’est mon premier club après ma formation à Sochaux. C’est vraiment là où j’ai découvert le professionnalisme, les exigences d’un grand club. C’est aussi le club qui m’a permis de devenir international, puisque j’ai eu ma première sélection quand j’étais à Bordeaux. J’ai grandi avec ce club. J’y ai joué trois ans. C’est un très bon club de Ligue 1. Il y a un excellent centre de formation. Ça reste un bon souvenir. »