Brunet : « Dès que l’honneur du FCGB est touché, notre rôle est d’être là »

Avant-hier, le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet, est passé dans ‘Le Talk‘ de WebGirondins ; une émission où il a réinvité le maire de Bordeaux (et candidat pour le rester aux élections municipales de 2020), Nicolas Florian, à se saisir du dossier de l’avenir du FC Girondins de Bordeaux. Florian Brunet a pu, par ailleurs, réexpliquer toutes les choses dont les UB 87 accusaient la direction du club et l’actionnaire King Street, en tirant aussi la sonnette d’alarme quant à la situation financière des Marine et Blanc.

Mais après son discours, le leader ultra girondin s’est vu demander s’il ne risquait pas, paradoxalement, avec les UB et leurs sympathisants dans ce ‘combat’, de nuire au club en essayant de le défendre. La réponse de Brunet :

« Vous croyez qu’on n’a pas raison d’appuyer sur cette affaire des clubs amateurs ? Vous croyez qu’on n’a pas raison de monter au créneau quand Diawara est utilisé pour représenter la rivalité Bordeaux – Marseille ? Vous croyez qu’on n’a pas raison de monter au créneau quand le nom populaire du stade, René Gallice, est porté à la dérision ? Ou quand on voit de quelle manière ils utilisent le club de Pau pour lancer leur campagne de parrainages ? Et encore, tout ça ce n’est pas le plus important… Je vous répète tout ce qu’on vit au quotidien, les attaques ont été multiples.

Il faut se mettre à notre place et voir ce qu’on peut ressentir quand une lettre signée du club interdit à un des nôtres d’aller au stade sans qu’il y ait eu une décision de justice. Il faut aussi se mettre à notre place quand on voit 80 gorilles arriver de Paris pour jouer les gros bras au Virage Sud. Il faut aussi se mettre à notre place, quand pour la première fois notre camion doit rester au milieu de la rue pour descendre notre matériel… Il faut se mettre à notre place quand plein de personnes du Virage Sud viennent nous dire qu’ils n’ont pas pu acheter de places à 15€ car on leur a dit que c’était complet et qu’il fallait acheter des places à 27€… Voilà. Encore une fois. Alors, nous, on ne les traque pas, mais c’est notre rôle, dès que l’honneur de notre club est touché, d’être là. Et c’était la même chose du temps de Triaud et d’M6. Si les gens ne s’en souviennent pas, ils ont une faible culture des Girondins de Bordeaux, car des conflits avec M6 il y en a eu, tout le temps, pareil avec Triaud. »

Retranscription faite par nos soins