Benoît Costil tire les enseignements du match face au PSG et attend que le FCGB enchaîne face à l’ASSE

Via GOLD FM, voici les analyses de Benoît Costil, gardien de but et capitaine des Girondins de Bordeaux, qui répondait à la presse dimanche soir, après le match nul deux buts partout contre le Paris Saint-Germain et avant le match contre l’AS Saint-Étienne, lors de la 16ème journée de Ligue 1, qui a lieu demain soir, encore une fois au ‘Matmut Atlantique’ / stade René Gallice.

« C’était un beau match, qui partait un peu dans tous les sens, et surtout en deuxième mi-temps, car les deux équipes essayaient de l’emporter. Mais je pense que vous avez assisté à quelque chose de pas mal ce soir (sourire). C’était sympa, avec une super ambiance aussi, et nous on est content car Paris restait sur 14 victoires. Mais, quand même, vous pouvez vous dire que vous n’êtes pas passés très loin de l’exploit de les battre… Enfin, c’est quand même très bien, on va se contenter de ça et continuer à avancer grâce à ce match nul. On a eu des hauts et des bas dans ce match, mais on les a bien gênés, et on a cherché dans l’ensemble a gagner. Et ça, ça veut dire qu’on était bien dedans ; vous l’avez vu. On n’est pas passé loin de le gagner… Mais, à la fin, on pouvait aussi le perdre 3-2, donc voilà : faire 2-2 contre le PSG, c’est quand même bien. Paris n’est pas imbattable je pense, mais ça reste quand même une grande équipe, et on a bien vu que quand ils ont accéléré ils étaient carrément au-dessus. Le deuxième but qu’ils nous mettent, c’est ça : nous, on veut marquer, mais la moindre toute petite désorganisation défensive se paye cash, et contre ce genre d’équipe il n’y a pas de droit à l’erreur. Après, je crois que ce match demandait aussi un peu ça…

Si nous avons des regrets d’être 11èmes ? Bah écoutez, je pense qu’on a quand même ce qu’on mérite au bout d’un moment, et que si nous sommes à cette place-là c’est qu’on n’a pas forcément fait tout ce qu’il fallait avant. En championnat comme en Coupe d’Europe, on manque d’efficacité par moments et ça nous coûte des points. Mais je reste quand même optimiste vu le match de ce soir et vu certains matchs que nous avons faits, même dans un passé récent. Maintenant, avec le temps, j’ose espérer qu’on grandisse et puis que ce match va donner de la confiance pour la suite.

(…) Depuis le début de la saison, on enchaîne un peu les matchs à un rythme de fou. C’était déjà notre 26ème match, ce n’est pas rien. Et parfois, je crois qu’on a tendance à l’oublier. Mais, physiquement, on est là, même si on ne fait pas tout bien sur le terrain, le groupe est là et travaille bien, avec le staff. À présent, il faudra gagner contre Saint-Étienne mercredi. Ce sera dur, forcément, mais il faut bonifier ce point pris contre Paris. Mais ça arrive tellement vite qu’on y est déjà, on a déjà la tête à ce match contre Saint-Étienne. »