Benoît Costil : « Quand on fait ce job, qu’on l’aime, il est passionnant… C’est le plus beau poste ! »

En zone de presse du ‘Matmut Atlantique’ / stade René Gallice, hier soir, après Bordeaux – Dijon (21ème journée de Ligue 1, 1-0), le gardien et capitaine de nos Girondins, Benoît Costil, a été questionné sur son arrêt spectaculaire face à Julio Tavares, pour tenir alors le 0-0. L’ancien rennais explique être curieux des autres gestuelles de sportifs et s’en servir, si besoin, dans ses entraînements, pour parfois réaliser des arrêts inattendus en compétition ; quand il est en forme.

« Mes arrêts avec les pieds ? C’est un geste que je travaille depuis très longtemps. Mais ce n’est pas forcément dans les mœurs au sein de la formation française. C’est plus des gestes qu’on voit en Allemagne ou dans d’autres pays scandinaves. Mais en France, en termes de formation, c’est vrai qu’on le voit pas beaucoup. Par contre, avec mon coach de l’époque à Rennes ; mon idole, ma référence (Christophe Revel) ; ça, on l’a beaucoup travaillé. Et ensuite, ici, avec Paulo Grillo, comme c’est une méthode que lui aussi avait et qu’il nous fait beaucoup travailler, on essaye de beaucoup le travailler, pour bien le mettre en place. En fait, c’est une prise de place : il faut faire le geste au bon moment, mais pas trop vite, sinon ça peut être compliqué, pas trop tôt non plus pour ne pas donner la solution et pas trop tard parce qu’il faut bloquer tous les angles. Alors il faut essayer de trouver le bon timing. Là, ça a fonctionné, comme parfois avant, mais contre Paris et Mbappé l’an dernier ça n’a pas fonctionné… Voilà (sourire) !

Mais, vous savez, je crois – et j’en suis même sûr ! – que le poste de gardien il est passionnant. Ce qui est passionnant, dans le poste de gardien, c’est qu’on peut piocher un peu partout des gestes dont on a besoin. Dans le hand, bien sûr, mais aussi dans le hockey, et même en travaillant avec des gymnastes, par rapport aux repères dans l’espace et tout ça. Quand on fait ce job, quand on l’aime, il est passionnant… On pioche à droite, à gauche, et ça fait que c’est le plus poste (sourire) ! »