Avenir des Girondins : Nicolas Florian et Pierre Hurmic restent attentifs

D’après 20 Minutes, et faute d’avoir des réponses de King Street, l’actionnaire actuel des Girondins, des candidats à la reprise du club de football bordelais ont contacté directement la mairie de Bordeaux, actuellement dirigée par Nicolas Florian. Ce dernier ; qui n’a semble-t-il toujours pas pu rencontrer, comme il l’a pourtant demandé plusieurs fois, le(s) dirigeant(s) de KS mais a dû se contenter d’un simple courrier ; restait cependant, aux dernières nouvelles, concerné par le sujet de l’avenir du FCGB.

En cette période – troublée par la crise du Covid-19 – d’élections municipales (second tour en vue, le 28 juin), Pierre Hurmic, le rival politique de Nicolas Florian pour occuper la fonction de maire, a lui aussi repris la parole pour signifier que l’avenir du club sportif majeur de Bordeaux avait de l’intérêt pour lui. Pour rappel, quand Florian avait demandé à rencontrer le ou les dirigeant(s) du fonds américain King Street, Hurmic avait proposé de… l’accompagner à l’entretien.

Les mots des candidats :

Florian : « La manière dont les choses sont gérées ne va pas, comme ça ne va pas sur le terrain. J’avais en tête d’autres priorités que les Girondins ces derniers temps, mais je m’implique depuis quelques jours sur ce dossier et je vais continuer. J’ai demandé à rencontrer les propriétaires américains pour qu’ils remettent de l’ordre. Soit ils souhaitent rester et ils prennent les bonnes dispositions pour apaiser les choses et expliquer leurs projets, soit ils veulent partir. Dans ce cas, qu’ils me le disent vite, et on trouvera des repreneurs. Mais on ne peut pas laisser tomber ce club et il faut une mobilisation, comme chez les anciens joueurs dont Alain Giresse, Christophe Dugarry ou Bixente Lizarazu. Les Girondins, c’est une institution, une histoire, donc ça fait partie du patrimoine de la ville, appartenant à tous, avec des supporters qui se battent. Donc je ne peux pas laisser la situation se déliter, car l’image de la ville de Bordeaux a été atteinte et c’est pour ça que j’agis. »

Hurmic : « J’ai voté contre le rachat de King Street. Leur modèle économique est une supercherie. La manière dont le maire se fait balader est inadmissible. Notre joyau dans ce club, ce sont ses supporters, qui ne doivent pas être traités de la sorte. Si le président du club est incapable de gérer ses relations avec les supporters, qu’il s’en aille. »

Comme le voulaient les Ultramarines Bordeaux 87 au début de l’année civile, l’avenir des Girondins de Bordeaux est donc bel et bien devenu un sujet de campagne.

Sources : 20 Minutes, La Tribune – Objectif Aquitaine, Sud Ouest, TV 7