Alou Diarra : « J’apprends mon nouveau métier avec beaucoup d’envie, d’humilité et de plaisir »

Avant-hier, Alou Diarra, ancien grand joueur des Girondins de Bordeaux, était dans l’émission radio ‘Girondins Analyse’ (podcast complet à écouter ICI). Si l’ex milieu défensif international français reste attaché à Bordeaux, c’est désormais à Lens – un club où il a joué – qu’il commence sa carrière… d’entraîneur. Pour GA, Alou s’explique :

« Oui, c’est tout frais, je viens d’être nommé entraîneur adjoint des U19 du Racing Club de Lens, dans un club m’ayant aussi marqué et avec qui j’ai gardé d’excellentes relations. Du coup, après ma carrière, je me suis rendu à Paris, avec ma famille, et Lens géographiquement c’était une bonne opportunité, alors quand le club m’a proposé ça j’ai tout de suite accepté qu’on se suive durant mon processus de reconversion. Je les remercie encore de me faire confiance, car cette décision a été prise rapidement et tant mieux pour moi. Ce dimanche, on vient de gagner notre premier match en championnat, c’est un bon début. Mais ce n’est pas du tout le même métier que de jouer, donc moi j’arrive là avec énormément d’humilité, et avec l’envie d’apprendre et de transmettre. Des objectifs ? Oh non, je ne me suis pas encore fixé objectifs, mais ceux qui me connaissent savent que quand je commence quelque chose c’est pour essayer d’aller le plus haut possible. Je suis toujours ambitieux, je ne fais pas les choses à moitié.

(…) Pendant les dernières années de ma carrière de joueur, je pense que j’étais déjà un peu coach adjoint, donc ça ne m’aurait pas dérangé d’assister un coach pro. Mais passer chez les jeunes, c’est quelque chose que je voulais découvrir, pour voir quelle influence je pouvais avoir, la valeur de ce que je pouvais transmettre. Les jeunes, c’est un passage quasi-obligatoire, mais sur certains cas on peut passer direct à l’entraînement de joueurs pros. Je m’y sentais prêt, mais j’ai décidé de passer par l’étape des jeunes, dans un club très structuré comme le RC Lens. Maintenant, j’ai beaucoup de choses à apprendre. (…) Je peux comprendre que certains joueurs, les plus grands, aient des exigences, veuillent des garanties quand ils deviennent coaches. Pas mal d’anciens joueurs ont déjà réussi sur le banc de touche, et le meilleur exemple c’est Didier Deschamps. Mais bon, tout dépend du profil et des personnes. Moi, j’apprends mon nouveau métier avec beaucoup d’envie et de plaisir, donc on verra dans le futur. Pour l’instant, je suis bien. Très bien. »