Aleksandr Golovin : « Ça va mieux, l’équipe est concentrée sur le jeu »

Jeune milieu offensif international russe de l’AS Monaco, Aleksandr Golovin (22 ans, 19 matches de L1 cette saison pour 1 but et 2 passes décisives) était en conférence de presse avant Monaco – Bordeaux, demain, pour le compte de la 28ème journée du championnat. Contrairement à son entraîneur, Leonardo Jardim, et alors que l’ASM (16ème) se relève peu à peu de son début de saison infernal, son N°17 a surtout parlé… de lui. Pas de question sur le FCGB, visiblement. Du moins à partir de ce qui est relayé par les médias officiels du club du Rocher :

« Oui, on peut dire que c’était compliqué pour moi ces derniers temps, tout ça ne m’était jamais arrivé, car j’ai toujours joué dans la même équipe (le CSKA Moscou, NDLR), avec le même entraîneur. Aujourd’hui ça va mieux, l’équipe est concentrée sur le jeu et on essaye de ne pas penser à ce qui s’est passé avant. Si j’ai des objectifs personnels ? Pas vraiment. Je pense plus à l’équipe qu’à mes statistiques. C’est vrai que j’aimerais bien être plus décisif, mais bon, le plus important, c’est que l’équipe gagne. Le reste vient après. C’est ma première saison, mais la première partie a été difficile donc j’espère pouvoir faire plus d’ici la fin de saison et encore mieux la saison prochaine. Est-ce que tu t’es habitué à la vie ici ? Ça va beaucoup mieux, je me suis habitué. 

Pour un Russe, venir jouer en Europe (de l’Ouest) est très difficile. Mais si c’est un rêve pour le joueur, comme ça l’était pour moi, il faut se lancer. Ici, mon intégration s’est bien passée et je suis heureux d’être à Monaco, où les conditions de vie et d’entraînement sont bonnes. Les championnats russes et français sont très différents. Tous les aspects sont plus difficiles en Ligue 1 par rapport à la Russie. Il n’y a pas que le physique. On a moins de temps pour prendre des décisions. (…) Mon poste ? Sur le terrain, je n’ai pas de préférence, je suis à l’aise à plusieurs endroits au milieu. L’équipe est au-dessus des individualités et je me place à son service. Les critiques ? J’essaye de ne pas faire attention à ce qu’il se dit sur moi. Que ce soit en bien ou en mal, même les compliments donc, donc tout ça n’a pas d’influence sur moi. »