Albert Riera : « Je n’ai pas la sensation que c’était notre meilleur match contre Grenoble »

Après une mise au point musclée d’Albert Riera après un article sorti dans l’Équipe le jour du match*, l’entraîneur bordelais a commenté le succès de gala contre Grenoble :

On a bien commencé le match, comme d’habitude j’aurai envie de dire. L’adversaire a fait de bonnes choses, il faut le dire, et il nous a obligé à défendre plus que d’habitude. C’est pour ça que je maintiens que je préfère jouer dans la moitié de terrain adverse car je n’aime pas attendre l’autre équipe. Il faut défendre ensemble. On avait des opportunités de sortir en contre-attaque, et je crois que ce n’est pas une mauvaise chose. D’autres le font. De temps en temps, on peut le faire aussi. Bien sûr que j’aime quand on attaque plus que quand on court après le ballon. Si c’est notre meilleur match ? Non, je n’ai pas cette sensation. Il y a eu des phases différentes, c’est impossible de faire un match parfait pendant 90 minutes, 97 d’ailleurs contre Grenoble. On doit jouer dans le camp adverse le plus de temps possible, c’est l’objectif de chaque match […] On a fait des bonnes choses mais on a aussi fait des erreurs. On peut toujours faire mieux, même dans la victoire. […] Aujourd’hui, l’état d’esprit a changé. La peur n’est plus là. Il y a des moments où on peut être mieux techniquement, où on peut mieux se positionner. Dans l’ensemble, je crois qu’on a fait un bon match. Je crois que Grenoble était un peu surpris par notre entame, le coach adverse a parlé d’intensité. Il fallait aller chercher l’adversaire, le provoquer à faire des erreurs. C’est ça pour moi le football. On a vu cette détermination dans l’équipe mais c’est vrai qu’il y a encore du travail : on doit mieux gérer nos phases après le but et avec le ballon. Sur le but, oui c’est la construction et le travail que l’on recherche. Je ne pense pas que ce but sera dans le Guiness des records, mais c’est bien. […] C’est bien de gagner à la maison et de prendre les trois points, mais on a aussi un objectif de gagner à l’extérieur. Il faut voir petit à petit. On verra au mois de mai où on en est.

L’entraîneur des Girondins a également commenté son choix de faire démarrer Pedro Diaz sur le banc :

C’était de la gestion. Il était malade récemment et n’était pas à 100%. De plus, on connaît l’apport d’Issouf. Quant à Clément Michelin il ne s’était entraîné à 100% que depuis mercredi. C’était pour le protéger un peu.

*article de L’Équipe allant à l’encontre du management et du caractère de l’espagnol qui serait éprouvant pour certains joueurs