Davitashvili et Bokele approchés par Bâle et Brest, nouvelles promesses manquées à la DNCG

S’étant engagé auprès de la DNCG à réduire sa masse salariale et à vendre plusieurs joueurs lors du mercato hivernal, le FCGB n’aura donc vu que les dépars de Stian Gregersen et Aliou Badji.

Parti en Turquie sous la forme d’un prêt sans option d’achat, l’ancien amiénois pour qui Gérard Lopez voyait bien la barre des 10-12 buts être atteinte en Ligue 2, va pouvoir se ré-inventer.

Au delà du seul million et demi rapporté par l’exil de Gregersen en MLS, les Girondins ont gardé le reste de leur effectif. Un effectif qu’ils n’ont pu renforcer en raison de leur encadrements et contraintes avec la DNCG. Si le dossier Elis aurait pu débloquer une éventuelle arrivée – les Girondins s’étaient mis d’accord avec un club de MLS mais le joueur n’a pas trouvé d’accord financier avec le club – statut-quo donc pour ce mercato hivernal délicat.

Quantitativement et qualitativement, plusieurs joueurs sont tout de même restés. C’est le cas pour Danylo Ignatenko, nouveau taulier du milieu, Zuriko Davitashvili qui a retrouvé le chemin des filets ou encore Malcom Bokele dont l’apport défensif pourrait impacter sur une deuxième partie de saison où Clément Michelin est perturbé par les blessures et que la solution d’axe au duo Barbet-Biumla se nomme Marcelin.

Dans ses colonnes, L’Équipe rapporte que le géorgien a décliné une offre de Suisse et du FC Bâle, prêt à offrir 3M€ pour le joueur. Du côté de Malcom Bokele, ce serait un prêt avec option d’achat formulé par Brest pour Bokele qui aurait atterri sur le bureau de la direction bordelaise lors de ces derniers jours. Une offre refusée pour des Girondins… en mal de liquidités.

À cette heure, le mercato n’est pas encore fermé en MLS. À suivre pour Elis, donc mais un éventuel départ ne pourrait être compensé par une autre arrivée puisque les portes des principaux marchés des transferts sont désormais closes. En cas de départ d’Élis durant la fenêtre française, les Girondins auraient économisé au passage les 67 000 € brut mensuels par mois de l’international hondurien. Additionnés au 50.000€ d’Aliou Badji, ils auraient obtenu un feu vert de la DNCG pour un renfort. Un plan à oublier.

Si les Girondins joueront certainement la carte de la réjouissance d’avoir gardé leur joueur… qu’ils s’étaient pourtant engagés à vendre auprès de la DNCG, la situation financière reste donc tendue au FCGB : selon L’Équipe, il resterait… 5M€ dans les caisses du club et un déficit de 11M€.

Pour combler ce nouveau manque consécutif à un mélange entre l’écart entre les promesses de début de saison et la 13e place actuelle, l’arrivée repoussée d’un actionnaire minoritaire ou encore le sujet lointain du sponsor maillot, Gérard Lopez est donc attendu au tournant pour combler ce qu’il pourra.