Nicolas Paolorsi (RMC) : « On sent que la direction des Girondins commence à s’agacer »

Au lendemain des propos chargeant les individus girondins présent à Ajaccio lors de la J3, RMC et l’After Foot ont tempéré leur avis au vue des images et du raid des individus corses.

Est également développée par le média, la dissidence au sein des Ultramarines migrée vers le nouveau groupe au Virage Nord (North Gate) expliquée par Nicolas Paolorsi :

Il y a une frange des Ultramarines qui s’est un peu désolidarisée de ce qu’il s’est passé ces dernières années au niveau du commandement des Ultramarines et ils ont monté un groupe de supporters au Virage Nord qui s’appelle la North Gate. Ce qui a conduit la préfecture de Corse du sud à pondre cet arrêté qui a été pris comme une véritable injustice et c’est vrai qu’il n’y a pas véritablement d’antagonisme entre les deux clubs et kops. […] De ce qu’on nous dit, la soixantaine de supporters bordelais a acheté ses billets normalement alors qu’elle était interdite de déplacement. Elle n’aurait pas du avoir ces billets. Des failles, il y en a eu plusieurs. Mais ce qui a conduit la préfecture à émettre cet arrêté c’est que lundi dernier face à Concarneau, il y a eu des tensions entre les Ultramarines et ce nouveau groupe de supporters de la North Gate où stadiers et membres de la sécurité ont pu faire que cela ne dégénère pas malgré le contexte tendu. Donc la préfecture de Corse du sud s’est dit que de les réunir ensemble dans un parcage pouvait faire que ça partirait en sucette au sein même des supporters bordelais.

L’interprétation du club face aux événements est également détaillé par le journaliste :

Ce que nous on nous dit du côté de Bordeaux, c’est qu’à aucun moment, les bordelais sont venus à Ajaccio pour se battre. On sait qu’ils ont toujours prôné des valeurs de liberté, qu’ils sont complètement contre ces interdictions de déplacement. En gros, ils sont arrivés à la 10e minute du match, ont lancé des chants d’encouragement envers leur équipe et de contestation envers la Ligue. Du côté du club, ce qu’on a du mal à digérer c’est qu’au niveau du timing et du contexte, trois mois après Rodez, un an et demi après ce qu’il a pu se passer avec Benoît Costil, cela commence à faire beaucoup et surtout que du côté des instances du foot français on commence à se dire qu’à chaque fois, les Girondins font des communiqués assurant qu’ils vont régler les choses, que Bordeaux n’est pas une ville violente au niveau des supporters mais rien ne se passe. Donc la commission de discipline commence à se dire qu’elle veut des actes, des agissement auprès des supporters. Pour l’instant, il n’y a pas de réunion prévue entre le club et les Ultramarines. Le communiqué du club a été ferme comme rarement, dès qu’il y a eu l’interruption de match, le board bordelais s’est réuni de manière rapide et avec des mots fermes envers les Ultramarines. On sent que la direction commence à s’agacer et que le crédit des Ultras s’amenuise.

Retranscription faite par nos soins