David Guion : « Ce que Depussay faisait en début de saison, d’autres le peuvent aujourd’hui »

Questionné en conférence de presse sur ses utilisations frileuses voire inexistantes d’Emeric Depussay et Logan Delaurier-Chaubet, David Guion n’a pas fait dans la langue de bois.

On a la chance, le bonheur d’avoir très peu de blessés. Il y a des choix à  faire. C’est une bonne chose pour moi car c’est important. Ensuite, selon le poste et ce que l’on imagine par rapports aux scénarios de match, je fais des choix. Si je mets le petit Lenny sur le banc et Emeric, on n’est pas dans la même idée. Emeric peut m’apporter beaucoup de polyvalence et on est sur quelqu’un qui peut préserver le score. C’est un couteau suisse. Si je prends le petit Lenny, je sais que cela peut impacter sur le côté offensif, dernière passe, dans la provocation de coup franc aussi.

Relancé, avec pertinence, par un journaliste sur l’apport d’Emeric Depussay dont son entraîneur met en avant les bonnes dispositions pour garder un score alors que le FCGB est en difficultés sur ce domaine, Guion appuie :

Ce sont tous des garçons qui travaillent très bien. Je veux qu’ils continuent à jouer en réserve comme le weekend dernier. […] Ce qu’Emeric faisait pour préserver le score en début de saison, d’autres joueurs sont capables de le faire aujourd’hui. On l’a vu dernièrement contre Pau, Dijon, etc…

Alexi Pitu a un tout petit peu plus d’expérience, de polyvalence aussi. Lenny Je le vois plus comme un 10 derrière l’attaquant ou un 8 offensif. Aujourd’hui, je vois plus Lenny sur ce poste de milieu et Alexi une ligne devant.

Visiblement, l’entraîneur bordelais se contentera de deux milieux de métier (Lacoux, Fransergio) et d’un fragilisé psychologiquement (Ignatenko) pour aller chercher la montée. À cette heure, le FCGB est dans les temps.

Retranscription faite par nos soins