David Guion : « Entre les mi-temps, il y a une adaptation à avoir »

Revenant à froid sur le nouveau match à deux visages de son équipe contre le Paris FC, David Guion a répété les axes sur lesquels son équipe devaient progresser si elle souhaitait terminer dans les deux premiers du Championnat :

À la fin du match il y avait de la déception mais il faut remettre les choses dans leur contexte : cela reste une victoire. Une victoire est toujours compliquée à aller chercher et mes joueurs ont pu le faire. L’équipe est capable de faire le plus dur : de prendre les choses en main, d’ouvrir le score – le plus difficile – on est capable de prendre l’avantage au score aussi. Mon équipe a progressé là-dessus. Concernant, sur les fins de match, on est en difficulté pour gérer notre score et les scénarios de match. On y travaille. Les premières choses : à la mi-temps on explique le scénario, ce qu’il est possible d’arriver. Contre le PFC on savait par exemple que deux joueurs offensifs pouvaient entrer en jeu. De mon côté, je propose des choses aux joueurs pour qu’ils puissent s’adapter. Il faut aussi que la demande du staff soit assez juste pour que les joueurs puissent l’adapter. Entre les mi-temps, il y a une adaptation à avoir, qu’elle soit tactique, mentale pour garder ce score, voire même l’aggraver et pour que mes joueurs puissent l’intégrer. C’est aussi sur cela qu’on a travaillé cette semaine.

L’état d’esprit du groupe est bon, il n’y a pas de relâchement. On est purement dans les aspects techniques. Il est vrai que techniquement, mes joueurs ont besoin d’avoir plus de maîtrise. Ils ne doivent non plus attendre et gérer mais prendre plus de responsabilités techniques : se montrer, garder le ballon… Sur les aspects tactiques, on doit être capable d’analyser très rapidement la nouvelle organisation de nos adversaires. Il peut y avoir des adaptations avec des joueurs qui doivent être plus vigilant, plus proches les uns des autres. C’est un ensemble de chose à intégrer pour que l’on passe moins ces secondes mi-temps dans la souffrance.

Enfin, le 3e point important, c’est qu’à chaque fois on a cette possibilité d’aggraver le score avec des occasions nettes  à l’image du face à face d’Ignatenko : à 3-0, le match est terminé. Ce sont des axes de réflexion, d’intégration aux joueurs. Les chiffres ne démontrent pas que l’on gagne moins de duels en seconde période. Physiquement, les joueurs sont en forme. Les données sont bonnes aux entraînements et en match. C’est plutôt le fait qu’on défense bas en seconde période qui donne cette impression (de gagner moins de duels, ndlr).

Retranscription faite par nos soins