Les explications de Gérard Lopez sur les dossiers présentés par les Girondins à la DNCG

Invité de l’After Foot (RMC), Gérard Lopez a expliqué pourquoi, selon lui, l’argent en cash n’a pas été débloqué plus tôt de son côté.

Après deux passages devant la DNCG et la commission d’appel (FFF), 14M€ et une réduction de la dette ont été apportés. Le propriétaire des Girondins explique avoir composé avec la frilosité de King Street et de Fortress, ses prêteurs, qui ont volontairement attendus avant de de devoir sortir… une première ligne de crédit – qui n’a pas été suffisante aux yeux de la commission d’appel :

« J’ai hérité de prêteurs dans le club. Ils ont refusé une mise en cash par une tierce partie que ce soit moi ou quelqu’un d’autre. Cela passait derrière les 53M€ qui existaient et personne n’aurait voulu cela car cela aurait voulu dire que ces personnes aurait récupéré leur argent une fois les 53M€ récupérés car aucune chance de les récupérer. Il a fallu négocier avec eux qu’ils soient d’abord mis et utilisés dans le cadre de la vente des joueurs et donc remboursés comme c’était entendu plus tôt. »

« Dans l’approche qu’on a eu appel avec le dossier présenté, il y avait une ligne de crédit de Fortress. La seule raison, pour laquelle c’était Fortress qui donnait la ligne de crédit c’est parce les prêteurs ne voulaient pas être dilués de la dette. […] Les prêteurs nous ont demandé d’aller à la DNCG en s’attendant à ce qu’à l’éventuel sursis à statuer, une ligne de crédit serait venue en réponse. Il y a eu un immobilisme qui nous a coûté à tous. »

« On n’arrive pas à comprendre la décision en appel. La décision en instance, on ne l’a pas critiquée. Si ça devait aller au bout du bout, que ce soit King Street, Fortress, les actionnaires, on ira en justice. […] La différence entre le passage à la commission d’appel, c’est qu’on a simplifié au maximum. On est arrivée à la Commission d’appel avec une ligne de crédit à la main du club qui a été critiquée. J’ai remplacé ça par les 14M€. À part ça, le dossier en appel répondait aux questions posées. Aujourd’hui, on demande à ce que le traitement soit juste. »

Retranscription faite par nos soins