Benoît Costil : « Je pense que le football a besoin de solidarité »

Au micro de Prime Vidéo Sports, Benoît Costil s’est exprimé quant à la difficile situation sanitaire traversée par les Girondins.

Le capitaine bordelais a tenu à souhaiter un bon rétablissement aux personnes touchées par le COVID-19 :

« Je n’étais pas dans les délais nécessaires pour jouer, mais j’ai eu « la chance » d’avoir un bon COVID, si on peut appeler ça comme ça. Je n’avais quasiment pas de symptômes contrairement à d’autres joueurs. Quand j’ai compris que l’on jouerait, j’avais cette forte volonté d’être sur le terrain. Malheureusement ça ne s’est pas passé comme prévu, du fait d’une seule erreur dans cette partie. En revanche, je voulais aller au charbon avec cette équipe, pour elle et ce fantastique club. […] On ne va pas se trouver d’excuses. En revanche si on regarde la séance d’entraînement, d’il y a deux jours, elle fait flipper. On a vu des joueurs pour lesquels c’était compliqué de tourner dix minutes autour d’un terrain. L’équipe a quand même tout donné, elle a joué avec son coeur, avec les forces du moment qu’elle avait, elle a fait son maximum. C’est une situation compliquée que l’on ne souhaite pas aux autres adversaires. Je pense qu’on a été responsable dans la façon dont le club a réagi. On a joué cartes sur table en dénonçant les cas qu’il y avait. Je pense que si demain, un adversaire a les mêmes problèmes, on se devra d’être aussi responsables et compréhensifs et d’accepter la situation. Je pense que le football a besoin de solidarité. On peut s’affronter sur le terrain. Il peut se passer des choses, mais en dehors on doit faire bloc tous ensemble parce que c’est une situation qui touche tout le monde. […] En tant que joueur, on n’a pas toutes les informations. On est très déçu à l’issue de ce match. Bravo à Marseille, d’avoir gagné, d’avoir cassé cette spirale. On espère que leurs joueurs touchés par le COVID vont bien, que leur famille vont bien et qu’ils seront vite rétablis, comme on le souhaite à tous de façon générale. […] Aux Girondins ? Il n’y pas de cas trop graves. On a la chance d’être jeunes, sportifs, mais on n’est pas tous égaux à ce sujet. On n’a pas tous réagi de la même manière. Ça a été plus dur pour certains. Si Yacine Adli, Laurent Koscielny et j’en passe, avaient été à 100%, ils auraient été alignés sur le terrain. »

Retranscription faite par nos soins