5 buts sur 9 inscrits sur coups de pied arrêtés

Auteurs de 18 tirs dont 5 cadrés contre Brest, les Girondins ont trouvé les filets adverses à deux reprises et sur deux buts inscrits suite à des coups de pied arrêtés dans cette rencontre (2-2, J6 de L1) : le premier but de Jimmy Briand intervient sur un coup-franc de Yassine Benrahou et la tête de Pablo Castro est consécutive à un corner de Yacine Adli.

Ces réalisations étaient les 8ème et 9ème de la saison côté bordelais après six journées de Ligue 1. Sur ces 9 buts, plus de la moitié, 5, ont d’ailleurs été inscrits sur phases de jeu arrêtées.

Lors de la première journée, à Angers, Nicolas de Préville avait en effet inscrit le premier but bordelais de la saison sur coup-franc (1-3, J1). À Dijon, le but de Loris Benito était consécutif à un corner bordelais (2-0, J3) et la phase de jeu était similaire pour le but de Jimmy Briand contre Metz (2-0, J5).

Dans le jeu, Josh Maja avait conclu une belle chevauchée contre Montpellier (1-1, J2). À Dijon, Hwang Ui-jo avait parfaitement ajusté Rúnar Alex Rúnarsson (2-0, J3) sur un nouveau contre. À Lyon cette fois, l’égalisation de Jimmy Briand était venue après une belle action initiée dans le jeu (1-1, J4). Enfin, le but du 2-0 contre Metz était lui aussi survenu dans le jeu : après une perte de balle au milieu de terrain, Hwang avait lancé un De Préville parfait dans la finition.

Au-delà de ces 5 buts inscrits suite à des coups de pied arrêtés, Bordeaux a donc construit ses buts sur des actions de contre ou de phases de jeu très rapides : Maja contre Montpellier, Hwang à Dijon et l’action en quelques touches dans la moitié de terrain messine pour le but du 2-0 signé De Préville.

Seul le but de Jimmy Briand à Lyon résulte d’une action où plusieurs touches de balle se sont enchaînées de façon construite : orientation d’Aurélien Tchouaméni pour Samuel Kalu, remise pour Lotis Benito, centre, puis tir de Nico De Préville repoussé et but de Jimmy Briand.

En attendant, Bordeaux se montre efficace sur coups de pied arrêtés et la diversité de ses tireurs (Adli, Benrahou, De Préville) a le mérite d’être soulignée.