Gérard Lopez : « Ce sont les Girondins de Bordeaux qui m’ont choisi »

Questionné sur l’origine de son intérêt pour le projet de rachat des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez a reconnu être arrivé sur le tard sur le processus mais que le nom Girondins de Bordeaux ne lui laissait guère le choix vu le prestige du FCGB :

« Je dirai plutôt que ce sont les Girondins de Bordeaux qui m’ont choisi. Au départ, je n’étais pas parti pour cette aventure, car en termes de timing je pensais que ce serait très court. Puis quand je suis rentré dans le dossier, la mémoire nous revient. On s’aperçoit que c’est un club qui compte et qu’il est difficile de s’en détacher. C’est ce que j’ai pu dire aux employés du club, une fois que j’avais mis la main dans l’engrenage… c’est vrai qu’il y avait des clubs à la situation moins compliquée, aussi dans des championnats, moins compliqués. Peut-être que la raison aurait voulu autre chose et que la passion a voulu ceci. Le fait est qu’une fois pris dans la mouvance, il était difficile pour nous de ne pas avoir envie de faire revivre les Girondins de Bordeaux. »

Connaisseur du football, Gérard Lopez a également évoqué son image du club avant d’en devenir la nouveau propriétaire. Ou ses images plutôt :

« J’en ai plusieurs. J’ai grandi à la frontière française. Je parle quasiment français comme un français alors que je n’avais jamais été en France. J’ai grandi avec la télévision française, avec le football en France, avec le sport français. J’ai plus ou moins deux ou trois phases par rapport au FCGB. J’ai une première phase qui a commencé à l’âge de 12/13 ans. Un âge où l’on est très influençable. Effectivement, quelque part, le PSG d’aujourd’hui, c’était Bordeaux à l’époque. Il était inévitable non pas d’aimer les Girondins, mais en tous cas de s’y intéresser et de se dire que c’est quand même, le club français. Je suis parti ensuite aux USA pour jouer au basket et pendant très longtemps, entre les Girondins et un autre club en France, je n’avais pas mis le radar là-dessus. Quand je suis arrivé dans le football français, ce club m’intéressait déjà car j’avais grandi avec et ces trois dernières années, j’ai suivi comme tout le monde un peu de l’extérieur, les difficultés propres aux Girondins et au football français. Mais je n’ai pas été plus choqué ou critique par rapport à Bordeaux que je n’aurai pu l’être par rapport à n’importe quel autre club en France. J’ai suivi, je suis bien au courant de ce qu’il s’est passé, encore plus maintenant. Le passé est le passé, on est ici pour écrire le futur. »

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