Julien Cazarre : « Je reconnais que parfois je suis tombé dans la facilité »

Lors d’un entretien avec Girondins Analyse (YouTube), Julien Cazarre a expliqué comment il inventait les voix des joueurs lors de ses chroniques dans l’émission J+1 

« La voix de Ghislain Printant ? Je retirais le son et je me disais : « si je ne connaissais pas sa voix, comment je l’imaginerai ? ». Nicolas Pallois par exemple, n’a rien à voir avec ce que je faisais. Mais, quand je le vois sans le son, j’ai l’impression de voir Hodor dans Games of Thrones (rires). On peut aussi prendre l’exemple de Patrick Vieira, imaginons qu’il soit officiellement homosexuel. Je n’irai pas faire ce que j’ai fait avec Patrick Vieira. Ce qui me faisait marrer, c’est que lorsque l’on regardait bien, il avait un côté très maniéré assez marrant qui pouvait donner cette voix. En réalité, il n’est pas du tout comme ça ! Donc je trouvais ça drôle d’en jouer. Je ne vais pas arriver et doubler un mec qui a fait un coming-out la veille. Ça n’a aucun sens. Je reconnais que parfois je suis tombé dans la facilité. Mais ça, c’est comme tout le monde, quand on fait de la merde on se plante et je me suis planté. […] Jean-Michel Aulas ? Je crois qu’il ne l’a pas bien pris. Cela dit, j’ai fait ça car cela n’avait rien à voir avec le personnage qu’il renvoyait. Lui le prend mal car il doit se dire : “oh putain, il m’a grillé” (rires). Je dis ça pour blaguer bien sûr. Néanmoins, ce qui me faisait marrer, c’est que Jean-Michel Aulas avait la réputation d’un président un peu austère, très lyonnais, très protecteur de son club. Il n’a pas du tout la réputation d’un gros queutard qui tire sur tout ce qu’il bouge ! Ça ne partait de rien, c’est pour ça que ça me faisait marrer. »

Retranscription faite par nos soins