L. Laslandes : « On part à Lacanau pour préparer le match contre l’ennemi »

Répondant à une interview menée par… Rio Mavuba sur les réseaux sociaux du club, Lilian Laslandes est revenu sur le Bordeaux – Marseille du mois de mai 2005, à la fin d’une saison où les Girondins luttaient pour leur maintien en L1 :

« Il y avait toute votre génération, Michel (Pavon, alors entraîneur ; NDLR) avait fait revenir Jo Micoud en mettant un joueur cadre par ligne pour vous encadrer un petit peu. On avait fait une superbe première partie de saison, où on termine second à la trêve. Ensuite, on a fait une défaite ou deux, mais surtout beaucoup de matches nuls et ça nous a ramenés en fin de classement. Michel avait eu son problème de santé à l’époque. Le président Triaud s’était ensuite rabattu sur les anciens pour aider Éric Bedouet et Dominique Dropsy et on avait fait un stage pour le match de Monaco. Sur ce match, à la 89e, on mène encore 1-0. Et derrière, Sébastien Squillaci marque à la 90e (en mai 2005, NDLR), donc ça fait 1-1. On n’est pas encore maintenus, alors on repart derrière à Lacanau pour préparer le match contre notre ennemi, Marseille, afin de se sauver à la dernière journée. Pour les supporters, c’est important aussi, un match où il était interdit de perdre. On mène 1-0 d’entrée de jeu, je marque sur un centre de Riera. Je ne me rappelle plus son prénom, d’ailleurs… (à Rio ; NDLR) Tu t’en rappelles, toi ? Ah oui, Alberto ! C’est lui qui adresse le centre où je marque de la tête. Mais à la mi-temps on est menés 2 à 1.

Dans les vestiaires, ça pousse une petite gueulante, et au retour sur le terrain on égalise grâce à Camel Meriem. Après, c’est Juan Pablo Francia qui marque. On mène 3-2, mais eux ils égalisent tout à la fin sur un penalty. Mais on savait qu’avec un nul c’était bon (pour se maintenir, NDLR). En tout cas, ça avait été une saison difficile alors que c’était parti sur de bonnes bases. Pour moi, c’était agréable aussi de jouer avec la nouvelle génération. Vous avez eu les lauriers pendant toute la première partie de saison : ‘Ah les jeunes, les jeunes ! (sourire)’, et quand ça n’allait pas : ‘Oh les vieux, ça ne va pas ! (rire)’. Mais bon, on s’en était sortis et c’était le principal, pour le club et pour tout le monde. »

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