R. Déziré : « Un trop gros écart, avec le ballon, entre nos deux périodes »

Autre réaction, grâce à ARL, de Richard Déziré, coach du Mans, après Bordeaux – Le Mans (2-0, 1/32ème de finale de la Coupe de France). Entre satisfaction et regret, il analyse les choses ainsi :

« On est déçu de ne pas avoir fait un match raccord de la première à la dernière minute. En première période, on a été très inspirés pour utiliser le ballon mais derrière, sur l’aspect défensif, on a concédé des occasions en manquant trop d’agressivité et de détermination, puis on a manqué de folie et de force dans nos frappes. Et en seconde période, on a été plus fringants défensivement et faisant de meilleurs choix d’interventions, mais on a complètement oublié d’utiliser le ballon. Il y a eu un trop gros écart sur ce qu’on a fait avec le ballon entre les périodes. Ce n’est pas possible. On a très mal démarré la seconde période, c’est frustrant, et on l’a déjà vécu cette saison… Et on s’est retrouvé à devoir gérer défensivement, et la manière dont l’ouverture du score a eu lieu ne nous a pas aidés. Une fois de plus…

Donc c’est dommage. Après, Bordeaux a été une belle équipe et, sans faire le match de l’année, ils ont été très sérieux et rigoureux dans leurs replacements, leurs courses, pour nous embêter à chaque fois. Et on a aussi vu un vrai décalage de force et de puissance entre nos deux équipes. On doit travailler sur ça, pour avoir des idées et des axes de travail afin de progresser. Le penalty ? Il est très généreux, à première vue, mais Jimmy Briand joue très bien le coup : il ralentit sa course et passe devant Confais. Ce que je regrette, sur cette action du début de la seconde période, c’est que plus tôt on dézone pour apporter le surnombre mais on perd le ballon et on leur offre une brèche, plein axe, vers notre but. Quand on est d’un niveau en-dessous et qu’on vient chez une Ligue 1 pour faire un coup, on doit mieux maîtriser ces situations. Après, l’arbitre a décidé en étant mieux placé que moi… Alors on considère qu’il a bien jugé, on passe à la suite, on accepte et on espère qu’il n’y aura plus de faits de jeu contraires sur les matches qui viennent. J’ai assez râlé sur ça en première partie de saison. (…) Après, il y avait tirage plus simple que de venir à Bordeaux et perdre ici n’est pas infamant. »

Retranscription faite par nos soins