Benoît Costil : « Avec tout le respect dû à Ventspils, on doit imposer notre jeu, ne pas gérer »

Prenant la suite du coach, Gustavo Poyet, en salle de presse, le gardien et capitaine des Girondins de Bordeaux, Benoît Costil, a parlé aux médias venus au Haillan avant Bordeaux – Ventspils, match ayant lieu ce jeudi soir (coup d’envoi à 20H45) dans le cadre du retour du deuxième tour préliminaire de l’Europa League.

La vidéo complète du point-presse de l’ancien portier du Stade Rennais est disponible ci-dessous (durée totale : 8 minutes 30), mais en voici un petit extrait :

« On doit finir le travail, après avoir pris un petit avantage (1 à 0) au match-aller. Maintenant, on sait bien que… voilà : il faut aller au bout des choses et faire le résultat qu’il faut pour aller au prochain tour. Avant le match-aller, là-bas, on avait forcément quelques informations sur cette équipe. Maintenant, on en a encore un peu plus, et eux aussi. L’avantage c’est qu’on connait le contexte cette fois, qu’on est dans notre stade, avec aussi une semaine de plus de préparation, un match supplémentaire, donc j’estime qu’on est dans de meilleures dispositions que jeudi dernier. (…) Si ce match est compliqué ? Non… Je préfère être à notre place qu’à celles de certaines des autres équipes, qui font encore des matches amicaux. Evidemment, ce tour ne peut pas être considéré comme tel, il y a un devoir de résultat. Mais ce n’est pas difficile à aborder, sincèrement. Plus vite on est dans la compétition, mieux c’est !

(…) Videoton ? Je crois que ce qu’il s’est passé la saison dernière appartient à la saison dernière… Mais souvent on aime bien remuer le couteau dans la plaie. Sauf que là, c’est du passé. Et ce qui nous est arrivé alors est arrivé à plein d’autres équipes. Mais là, c’est une autre année, avec d’autres personnes, donc on aborde Ventspils d’une manière normale, en essayant de faire un bon match, avec l’envie d’être au prochain tour (contre des Suèdois ou des Ukrainiens, NDLR)… Mais il faut finir le travail. Avec tout le respect que je dois à Ventspils, qui a des qualités et des arguments, je pense qu’on doit imposer notre jeu, dans notre stade, devant nos supporters… On ne doit pas être dans la gestion, ou alors pendant 10 minutes. Pourquoi pas ? Cela peut arriver… Mais il faudra jouer pour gagner, aller de l’avant, sans jouer n’importe comment non plus (sourire). Si on est confiant ? Oui, il y a de la confiance ; même si de nouveaux joueurs, plus jeunes, jouent à présent ; mais aussi de la prudence, ou de l’humilité. Je ne sais pas quel terme est le plus approprié. Mais ce qui est sûr c’est qu’on ne s’emballe pas ; croyez-moi (rire), on sait qu’on ne peut pas se permettre le moindre relâchement !«